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32e partie
Les regrets ne changent rien
Publié dans Liberté le 16 - 08 - 2015

Résumé : Fella reste au chevet de son amie et tente de la raisonner. Son comportement est suicidaire. Ibtissem doit se ressaisir. Fella doit l'abandonner pour quelques heures. Elle a rendez-vous pour un entretien d'embauche et espère décrocher cet emploi. Ibtissem lui remet sa carte bancaire car elle la sait sans argent. Elle doit faire bonne figure. Fella à peine partie qu'Ibtissem a mal au bas-ventre au point de demander de l'aide. Elle sent que c'est grave...
Lorsque Ibtissem revient à elle, elle n'est plus dans sa chambre d'hôtel mais à l'hôpital. Elle est sous perfusion. La chef de service passe la voir. Elle sourit en voyant qu'elle était consciente.
- Enfin, vous revenez parmi nous !
- Qu'est-ce qui m'est... Est-ce que mon bébé...
Ibtissem ne finit pas ses questions. Elle se sent si faible et il y a ce nœud douloureux. Elle n'en souffre pas autant qu'avant mais il suffit qu'elle fasse un geste pour que la douleur se réveille.
- Pourquoi ai-je mal ?
- Vous avez failli le perdre, lui apprend la chef de service des urgences. Le gynécologue vous a prescrit des injections pour ce mois afin de le maintenir en place. Si vous vous accordez du repos et évitez de porter du lourd, vous ne ferez plus de menace ! êtes-vous suivie par un gynécologue ?
Ibtissem secoue la tête.
- Vous ne saviez pas que vous étiez en enceinte ? Je comprends... Vous devriez me donner le numéro de votre mari et vos parents, je vais les contacter !
- J'ai perdu mon mari et ma mère !
- Qu'ils reposent en paix ! Vous avez votre père, c'est toujours ça ! Donnez-moi son numéro ! Il saura où vous trouver. Il viendra vous voir...
Ibtissem lui donne le numéro mais elle ne se fait pas d'illusions. à ses yeux, elle est morte. Elle a la chair de poule en repensant à la façon dont il l'avait mise dehors, hors de ce qui avait été son foyer depuis sa naissance. Elle sait que même morte, il ne lui pardonnera pas l'affront qu'ils ont subi.
Ibtissem finit par s'assoupir. Ce sont des bruits dans la chambre qui la ramènent à la réalité. Elle ouvre les yeux et ne parvient pas à sourire à Fella qui est assise près d'elle. Elle est morte d'inquiétude.
- Oh Ibtissem, j'ai eu des sueurs froides quand on m'a dit à l'hôtel que tu avais été amenée ici ! J'avais cru que tu avais attenté à ta vie !
- Non, non... Mais parfois j'y avais pensé, reconnait-elle. Tu sais, ce bébé m'indifférait complètement jusqu'à ce qu'il y ait cette menace ! J'ai failli le perdre et maintenant je réalise que je tiens à lui !
- Enfin tu ouvres les yeux ! Ce petit bout de vie a besoin de toi, que tu sois forte ! C'est vrai que ce qui t'est arrivé est dur à supporter, mais tu as une raison de te battre ! Ibtissem, quand je serais mariée, confie Fella, j'adorerais avoir beaucoup d'enfants !
- Tu seras une formidable mère et une tante des plus adorables ! Aujourd'hui, je me suis rendue compte que j'ai été insupportable et un souci pour toi !
Si tu n'avais pas été là, j'ignore ce que j'aurais fait !, dit Ibtissem, en donnant libre cours à ses larmes. Je te promets de reprendre ma vie en main ! Fella la prend dans ses bras et la serre à l'étouffer. Elles essuient leurs larmes.
- Il faut aller de l'avant. La vie continue malgré tout...
- Oui, mais dis-moi ! Comment s'est passé l'entretien ?, l'interroge Ibtissem.
Un grand sourire éclaire le visage de son amie.
- Bien, très bien même !, répond-elle. Je commence dans une semaine, lui apprend-elle. Le temps de fournir les documents...
- Grâce à Dieu, tu vois, tu vas enfin travailler et ne plus dépendre des autres !
- Oui, mais avant, il faudra que je sois rassurée quant à ton état ! Tu dois aviser ton travail Ibtissem ! Prends un congé, donne-toi le temps de te remettre sur pied !, lui conseille Fella. Ta santé et celle du bébé passent avant tout !
Ibtissem reste trois jours sous surveillance médicale. Une fois qu'ils ont écarté le risque de fausse couche, elle peut quitter l'hôpital. Elle doit se reposer trois mois et suivre le traitement durant tout ce temps.
Le lendemain, elle appelle son travail et les avise des décès de son mari et de sa mère. Elle envoie Fella déposer son arrêt de maladie. Elle ne peut pas retourner à Oran. Tout déplacement lui est déconseillé. Elle ne peut pas vivre indéfiniment à l'hôtel. Elle s'invite chez son oncle maternel, un vieux célibataire qui ne cache pas son mécontentement en la découvrant sur le pas de sa porte avec ces bagages qui en disent long sur ses intentions...
(À suivre)
A. K.


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