Lors d'une récente réunion, le wali de Jijel, Larbi Merzoug, a saisi les responsables locaux afin d'encourager les investisseurs privés qui voudront créer leurs propres entreprises à Jijel, notamment dans les domaines de l'industrie, de l'agriculture et du tourisme. "Nous allons accorder des facilités dans ce sens afin que l'économie nationale soit variée, ce qui nous permettra de sortir de la dépendance des hydrocarbures", a fait savoir ce responsable. À ce sujet, le Calpiref (Comité d'assistance à la localisation et à la promotion des investissements et de la régularisation du foncier) a été instruit d'étudier les dossiers déjà déposés par les investisseurs dans les plus brefs délais, avec instruction d'abolir les procédures bureaucratiques qui empêchent la concrétisation de ces projets sur le terrain. Sur un autre volet, nous apprendrons que 811 dossiers d'investissement ont été déposés au Calpiref, lequel a validé 137 projets. Selon nos informations, ces projets d'une valeur de 75 milliards de dinars devront générer plus de 14 000 postes emplois. Par ailleurs, une source de la direction de l'industrie et des mines a révélé que cinq zones d'activité situées le long de la future pénétrante autoroutière reliant le port de Djendjen à El-Eulma ont été proposées au classement. Les régions de Laâchache (commune de Beni Yadjis) et Laâouina, située entre Oudjana et Chekfa, ont bénéficié de deux zones industrielles respectivement d'une superficie de 99 ha et 40 ha. "Le dossier a été transféré à l'Aniref (Agence nationale d'intermédiation et de régulation foncière) qui, à son tour, le transmettra au ministère de l'Industrie et des Mines pour compléter les procédures", précise-t-on. Toutefois, les contraintes rencontrées par la direction de l'industrie à Jijel sont multiples, les responsables citeront le manque de foncier industriel et le manque de main-d'œuvre qualifiée.