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La réception des premiers parcs industriels est prévue pour le 1er trimestre 2014 Le programme de réalisation de 42 nouveaux sites industriels s'étalera jusqu'à 2017
Par Bahia Aliouche Le programme de réalisation de 42 nouveaux parcs verra ses premiers sites réceptionnés à partir du premier trimestre 2014. C'est ce qu'a annoncé hier à Alger, Mme Hassiba Mokraoui, directrice générale de l'Agence nationale d'intermédiation et de régulation foncière (Aniref). Doté d'une enveloppe financière de 88 milliards de dinars, le programme de réalisation de 42 nouveaux parcs industriels s'étalera jusqu'en 2017. En mars 2012, a rappeler Mme Mokraoui, l'Aniref a lancé, dans le cadre de ce programme, plusieurs études, à savoir des études d'impact sur l'environnement, des études géotechniques ainsi que des études préliminaires d'aménagement. Et à partir du mois d'avril 2013, poursuit- elle, l'Aniref a lancé des appels d'offres nationaux et internationaux restreints en études et réalisation de huit (8) sites pilotes et prioritaires, d'une superficie globale de 2 507 hectares. Les sites seront réalisés à Batna (130 ha), Tizi Ouzou (372 ha), Relizane (500 ha), Mostaganem (200 ha), Aïn Témouchent (205 ha), Djelfa (400 ha), Médéa (200 ha) et Ouargla (500 ha). «Actuellement, l'Aniref se penche sur l'examen des soumissions parvenues dans le cadre de ces appels d'offres», a-t-elle souligné, annonçant que le choix des entreprises est prévu en septembre prochain avant le démarrage des travaux de viabilisation au niveau de ces zones de nouvelle génération. L'Aniref, selon sa directrice, encourage le partenariat via des groupements entreprises-bureaux d'études algériens et étrangers pour assurer le transfert du savoir-faire. Une liste de dix (10) sites complémentaires (2 526 ha) a été également retenue pour la seconde phase. Ces sites seront réalisés à Sidi Bel Abbès, M'Sila, Jijel, Adrar, Béchar, Biskra, Sétif, Saïda et Naama. Les autres sites du programme seront, pour leur part, lancés au fur et à mesure de la libération des assiettes foncières. La directrice de l'Aniref a tenu à préciser que l'accès au foncier industriel s'est nettement amélioré, mais la demande demeure pressante. «Les projets de créations de nouveaux espaces, à l'instar des nouveaux parcs industriels en cours de concrétisation, contribueront certainement à desserrer cette contrainte majeure au développement de l'investissement», dira t-elle. B. A.
Près de 4 200 dossiers de demande de foncier traités durant le 1er trimestre 2013 Mme Hassiba Mokraoui, directrice générale de l'Agence nationale d'intermédiation et de régulation foncière (Aniref) a dressé, hier à Alger, le bilan des opérations des Calpiref pour le 1er trimestre 2013, où il ressort une évolution notable par rapport à l'année précédente. Ainsi, durant le 1er trimestre 2013, les Calpiref (Comité d'assistance à la localisation et à la promotion des investissements et à la régulation du foncier), ont tenu 64 sessions dans 43 wilayas. Ces sessions ont permis de traiter 4 176 dossiers, en hausse de 53% par rapport au 1er trimestre 2012 avec 2 731 dossiers. Les dossiers acceptés de demande de foncier à des fins de projets d'investissement industriel, sont au nombre de 2 239, représentent ainsi 54% du total des dossiers traités. Ces dossiers sont en progression par rapport à la même période de l'année 2012 avec 853 dossiers, soit 31 % du total des dossiers traités. La répartition spatiale des investissements industriels est, selon M. Mokraoui, «relativement équilibrée» entre le Nord (44%), et les Hauts-Plateaux (49%). Le Sud occupe, pour sa part, une part «appréciable», estime t-elle, avec 7% des dossiers industriels. Le bilan fait également ressortir une «structure industrielle diversifiée». Et ce, avec un retour à l'investissement dans les industries manufacturières (textile, habillement, cuir et chaussure, bois et papier), précise la responsable de l'Aniref. Le bilan indique aussi que les dossiers industriels acceptés par les différents Calpiref proposent un montant d'investissement de l'ordre de 112 milliards de dinars. Les investissements industriels projetés prévoient des créations d'emplois de l'ordre de 50 000 postes pour les dossiers retenus. Les dossiers rejetés ou reportés représentent 20% du total des dossiers traités, tient à préciser Mme Mokraoui. Parmi les motifs de rejet ou de report des dossiers, la directrice de l'Aniref cite la non maturation des dossiers déposés ou encore la non disponibilité des sites fonciers. B. A.