Des forces pro-gouvernementales yéménites, soutenues par une coalition arabe sous commandement saoudien, ont lancé hier une vaste "offensive terrestre" contre des combattants Houthis (chiites) dans le centre du pays, alors que la présidence en exil a affirmé son refus de négocier, comme l'a proposé l'ONU. Dans la nuit, le pouvoir du président yéménite en exil Abd Rabbo Mansour Hadi a annoncé sa décision de ne participer à aucune négociation tant que les Houthis n'auront pas commencé à se retirer des territoires conquis depuis un an et à remettre les armes saisies depuis leur coup de force. Une condition qui semble difficilement acceptable pour les Houthis. Quelques heures plus tard, un responsable militaire yéménite pro-Hadi a annoncé le début d'une vaste offensive terrestre contre les positions des Houthis et de leurs alliés --des unités de l'armée restées fidèles à l'ex-président Ali Abdallah Saleh-- dans la province pétrolière de Marib, à l'est de la capitale Sanaa. L'Arabie Saoudite a entraîné sur son sol environ 12 000 soldats yéménites qui ont commencé à prendre part aux combats depuis environ une semaine. R. I./Agences