Le cursus de la formation professionnelle est appelé à se mettre au diapason de la rhétorique pédagogique pour se substituer, à l'avenir, à l'enseignement technique garanti par le secteur de l'éducation nationale et booster les spécialités économiquement rentables tant au niveau local que national. La rentrée de la formation professionnelle 2015/2016, dont le coup d'envoi officiel a été donné dimanche, a été marquée par l'introduction de pôles d'excellence de formation spécialisée aux métiers de l'électronique, du bâtiment et des travaux publics, de l'agriculture et de l'élevage, dont l'enseignement sera dispensé à l'INSFP de Sidi Lahcène pour la première et aux CFPA Bourmi de Sidi Bel-Abbès et de Caïd-Belarbi pour la seconde et la troisième catégories de spécialisation, a déclaré M. Oualich, directeur de wilaya de la formation professionnelle. En matière d'effectif global, le premier responsable du secteur a fait état d'un chiffre prévisionnel de 4430 nouveaux stagiaires pour 6050 postes de formation répartis à travers 21 centres de formation professionnelle et instituts d'enseignement professionnel et entre 5 types de formation, à savoir la formation résidentielle, l'apprentissage, les cours du soir, les formations conventionnées et la formation de passerelle diplômante. Pour ce qui est de la répartition des stagiaires, nous apprenons que pour répondre à une demande croissante pour une formation professionnelle par apprentissage, la direction de wilaya propose aux jeunes 177 spécialités fonctionnelles dans différents métiers, auxquelles s'ajoutent 69 autres spécialités couvrant 22 branches professionnelles. Quant à l'encadrement, la direction de wilaya a dégagé un total de 458 postes budgétaires. Cependant, dans le volet partenariat, les établissements de formation professionnelle ont enregistré pour cette session 17 stagiaires étrangers, issus de 6 nationalités africaines inscrites notamment pour l'obtention du diplôme de technicien supérieur dans différentes filières. Par ailleurs, le cursus de la formation professionnelle est appelé à se situer au diapason de la rhétorique pédagogique pour se substituer, à l'avenir, à l'enseignement technique garanti par le secteur de l'éducation nationale et booster les spécialités économiquement rentables tant au niveau local que national, a affirmé, dimanche, le secrétaire général de la wilaya de Tiaret lors du coup d'envoi de la rentrée de la formation professionnelle 2015. La wilaya de Tiaret, qui compte 19 centres de formation professionnelle, appuyés par trois instituts et cinq annexes, a accueilli cette année 15 300 stagiaires dont 9590 nouveaux, soit une hausse de 12,22% par rapport à l'année précédente. Dans la foulée de cette cérémonie, une convention de partenariat a été conclue entre la direction de la formation et de l'enseignement professionnels et la direction de la santé. Un accord qui vise à garantir une formation alternative des employés du secteur de la santé dans les sphères administrative et technique, notamment en matière d'entretien et maintenance des appareils médicaux et électroniques. Sur un autre volet, cette convention contient l'engagement de la DFEP de fournir une main-d'œuvre qualifiée aux hôpitaux et autres structures sanitaires de la wilaya dans les domaines de la menuiserie, plomberie, chauffage, électricité... Pour sa part, la direction de la santé s'est engagée à assurer des stages pratiques aux apprentis de la formation professionnelle comme elle envisage intervenir auprès desdites structures pour les doter de matériels et appareils utilisés dans le cadre de l'apprentissage, voire au niveau des laboratoires et ateliers d'entretien. Par ailleurs, il y a lieu de relever que le secteur de la formation professionnelle commence à renaître tant l'engouement a été remarquable durant la période des inscriptions. A. Bousmaha/R. SALEM