Projets de l'habitat des communes du sud-ouest de Bouira : Des retards encore et toujours ! Les chantiers de l'habitat au niveau des communes de Raouraoua, Souk El Khmis, Aïn Bessam, Aïn Laaloui et Bir Ghbalou, ont été inspectés, jeudi dernier, par le wali de Bouira, Nacer Maaskri. Et le moins que l'on puisse dire, ces logements, de type public locatif (LPL), n'avancent pas au rythme prévu. Sur un total de près de 1500 logements, seuls les chantiers de 800 logements avancent. Les autres connaissent des retards et des arrêts parfois inexpliqués. "Le rythme des travaux doit être augmenté. Nous avons un calendrier à respecter et d'après ce que je vois, vous êtes très en retard'', a souligné le wali. Dans la commune de de Bir Ghbalou, sur les 500 unités de LPL, nombre de chantiers sont dans la même situation. Pour illustrer cet état de fait, les 50 logements LPL situés dans le chef lieu de la commune, lancés en juillet 2012, pour une durée une initiale de 12 mois, atteignent péniblement le taux de 40% et accumulent près de deux ans de retard. "C'est inacceptable !", lacera un Maaskri, hors de lui, ajoutant que "s'il y a des entreprises qui ne veulent pas travailler eh bien, la résiliation est le meilleur moyen pour s'en débarrasser. D'autres entrepreneurs, plus compétents et plus rigoureux, ne demandent qu'à travailler". Le même constat a été fait sur des chantiers à Aïn Bessam et Raouraoua. Au niveau de cette dernière, le directeur de l'OPGI de Bouira a été "sermonné". "Chaque fois c'est la même chose ! Pourtant ce n'est pas la mer à boire de faire une fiche technique complète", lui dit le wali. Au terme de sa tournée, le wali a estimé que "des efforts restent à faire en matière de respect des délais (...)". "Néanmoins, nous avons constaté que dans certains chantiers, la situation est satisfaisante", a-t-il nuancé. R. B. Réhabilitation du réseau d'AEP à Ahnif (Bouira) Le projet bloqué par un citoyen Le projet de réhabilitation du réseau d'AEP de la commune d'Ahnif, une trentaine de kilomètres à l'est de la wilaya de Bouira, connaît un énorme retard. Lancée au mois de juin 2015, pour un délai de livraison qui ne devait pas excéder les deux (2) au mois et pour un coût de huit (8) millions de DA, cette réhabilitation est toujours en cours et accuse d'ores et déjà deux mois de retard. Selon les responsables de l'ADE de Bouira, ce retard est dû à l'opposition d'un citoyen qui refuse le passage d'une conduite d'eau sur son terrain. Jusque-là rien de bien étonnant. Sauf que ce citoyen aurait, selon les mêmes services de l'ADE, reçu les indemnités relatives au passage des canalisations sur ses terres. Les citoyens d'Ahnif ont récemment interpellé, à ce sujet, le wali de Bouira, qui n'a pas fait dans le détail. "S'il persiste dans son entêtement, on devra faire appel à la force publique. On ne peut concevoir qu'un citoyen prive des milliers d'autres d'eau potable", a-t-il fait savoir. R. B.