Après moult tergiversations et une décision de boycott contre-productive, le MO Béjaïa, via son président Ikhlef, a décidé, hier, de participer, le 1er novembre prochain, au match de la Supercoupe d'Algérie face à l'ESS qui aura lieu au stade Hamlaoui de Constantine. "Après analyse de la situation et les représailles mises en avant par la Ligue, la direction du MOB a décidé de jouer la finale de la Supercoupe à Constantine. Nous avons eu des garanties sur le nombre de billets pour nos fans et sur les modalités du déroulement de ce match. Nous avons décidé de jouer pour ne pas mettre en péril l'avenir du club", a notamment souligné le président du MO Béjaïa. Pour sa part, intervenant sur la radio locale, M. Kerbadj dira notamment que "la célébration de Constantine capitale de la culture arabe n'a rien à voir avec la finale de la Supercoupe d'Algérie", a-t-il précisé. Toujours sur les ondes de la radio locale, Fatah Bouymedj, coordinateur et apparemment porte-voix d'une frange des supporteurs des Vert et Noir de la Soummam, déclarera : "C'est une petite minorité des supporteurs qui veut profiter de l'aubaine. Cette minorité n'a pas à prendre le MOB en otage ; la majorité des supporteurs du MOB sont contre le boycott d'après un sondage qu'on a fait dans les quartiers. S'ils ne veulent pas partir à Constantine, qu'ils restent chez eux", argumente-t-il. À noter que chaque équipe participant à ce match de Supercoupe d'Algérie, en l'occurrenc l'ESS et le MOB, empochera 1 milliard de centimes. C'est dire que cette joute est également une aubaine sur le plan financier pour les deux teams. Cependant, ayant eu vent de la décision de la direction du MOB de prendre part à cette Supercoupe à Constantine, des supporters furieux ont fait une descente au siège du club. Il s'en est suivi un débat houleux et les supporters ont refusé d'accepter la décison de la direction. Des échauffourées ont éclaté entre les supporters. A l'heure où nous mettons sous presse, c'est la confusion totale. Nous y reviendrons dans notre prochaine édition. A. H.