Les problèmes familiaux, le divorce, la misère, la mauvaise fréquentation et le manque de loisirs sont autant de facteurs qui favorisent la délinquance et la violence chez les jeunes, selon un cadre de la DAS. Le wali de souk Ahras, M. Filali, a présidé, ce mardi, au niveau de la salle de réunion de l'APW une journée d'information sur le phénomène de la violence, du crime et de la délinquance en milieu juvénile. Plusieurs secteurs et associations culturelles et sportives ont répondu présent à cette louable initiative. D'emblée, le premier responsable de la wilaya a mis en exergue le rôle de tout un chacun dans l'éradication de ce phénomène qui nuit à la société et qui découle de plusieurs causes. Aussi, M. Filali a demandé aux présents de dépasser le cadre théorique et de proposer des solutions palpables pour mettre fin à ce phénomène dans le milieu de la jeunesse. "Comment combattre ce phénomène ? Quelle est l'approche à adopter pour cerner ce comportement négatif ? Faire un diagnostic et un état des lieux. Quelles sont les solutions judicieuses à appliquer ?" Le DJS fut le premier à intervenir en affirmant que les stades sont un lieu idéal où les jeunes de différents âges et de différents horizons se rencontrent et font exploser leur énergie. Aussi, pour assurer la sécurité des stades, la commission installée a tracé un programme qui s'applique sur le terrain. Ce qui a permis de circonscrire ce phénomène. Les journées d'information dans ce domaine ont permis de réduire les actions violentes. La direction de la jeunesse et des sports compte créer les association de quartier et relancer la ligue communale des quartiers ainsi que la formation des jeunes pour encadrer et sécuriser les différentes manifestations sportives. Le directeur de l'éducation, quant à lui, a énuméré les différentes sortes de violence en milieu scolaire en démontrant les causes. Pour lui, il y a d'abord l'absence de contrôle des parents sur leurs progénitures. Concernant les enseignants, il dira que la violence est due au manque de formation de ces derniers en matière de psychologie et surtout dans le domaine juridique. Ce manque est visible chez les jeunes et les nouveaux enseignants qui n'ont pas eu une formation dans les écoles supérieures et les instituts de formation pédagogique. La solution réside dans l'implication de tous les acteurs du système éducatif et la prise de conscience des parents à contrôler leurs enfants. Installer les associations des parents d'élèves, notamment dans les établissements primaires. Il est primordial de relancer et d'intensifier les activités culturelles, artistiques et sportives et multiplier les journées de formation. Le représentant de la protection sociale a montré que le contrôle est totalement absent et que l'enfant acquiert ce comportement négatif à travers le petit écran en regardant les films violents et les dessins animés. Il a aussi évoqué les problèmes familiaux, le divorce, la misère, la mauvaise fréquentation et le manque de loisirs qui sont autant de facteurs qui favorisent la délinquance et la violence chez les jeunes. Le représentant de la justice ainsi que celui de la gendarmerie ont fait une intervention exhaustive qui s'est articulée autour des causes et des mesures prises pour mettre un frein à ce comportement. À l'heure où nous mettons sous presse cet article, les travaux de cette journée se poursuivent encore. H. F.