À l'occasion de la Journée nationale de la presse, le wali de Béjaïa a honoré, à titre posthume, la mémoire de sept journalistes de la région. Des journalistes assassinés ou morts d'une mort naturelle. Il s'agit des journalistes Saïd Mekbel, Abderrahmani Mohamed, Omar Ourtilane (les trois assassinés), M'hamed Ferhat, Mustapha Ramdani, Nadir Bensbaâ et Amine Hammouche. Les journalistes Abdelkrim Djaâd et Laïd Maouche ont été les grands oubliés de cette évocation. Des cadeaux symboliques ont été remis aux familles des journalistes décédés, lors d'une cérémonie organisée à la résidence d'hôte par le wali. Dans son intervention, le wali de Béjaïa a tenu à féliciter la corporation pour "ses efforts quotidiens afin d'informer le citoyen et surtout pour l'édification d'un Etat moderne". Pour cette célébration officielle de la Journée nationale de la presse, le wali a entamé son programme par le dépôt d'une gerbe de fleurs sur la placette de la Liberté Saïd-Mekbel avant de se rendre à Melbou pour un autre dépôt de gerbe de fleurs sur la stèle d'Abderrahmani-Mohamed. Sur les lieux, M. Ould Salah Zitouni s'est engagé à refaire, en bronze, les stèles de Saïd-Mekbel et Abderrahmani-Mohamed. "Des stèles dignes de ce nom", dit le wali. Il s'est également rendu à la radio Soummam qui a organisé des portes ouvertes. Concomitamment à la remise des cadeaux aux familles des journalistes disparus, à la résidence de la wilaya, le wali en a profité pour remettre des clés de 22 logements sociaux aux maîtres assistants de l'université et professeurs du CHU de Béjaïa. L. O.