L'onde de choc provoquée par les attentats de Paris a été ressentie aux quatre coins du monde. Aussi, elle a vu naître un large élan de solidarité avec la France et son peuple. Large mouvement d'indignation et grand élan de solidarité de par le monde avec la France suite aux attaques terroristes sans précédent et particulièrement meurtrières, perpétrées dans la nuit de vendredi à samedi à Paris et qui ont fait, selon le dernier bilan provisoire établi, 129 morts et plus de 350 blessés. Le secrétaire général de l'ONU, les chefs d'Etat, les organisations internationales et régionales, les ONG et autres représentants de la société civile ont réagi, dénonçant une barbarie abominable et exprimant une solidarité avec la France endeuillée. "Lâches et barbares", "méprisables", "odieux", "assassinats inhumains", "crimes abjects", "atteinte grave aux valeurs de la civilisation humaine", ou encore "crimes contre l'humanité" sont autant de mots forts utilisés pour dénoncer l'inqualifiable carnage commis au cœur de Paris. Le président américain, Barack Obama, qui a réagi immédiatement après les attaques, a déclaré que "ces attentats ne sont pas seulement une attaque contre Paris mais une attaque contre toute l'humanité et nos valeurs universelles". Pour exprimer sa solidarité, M. Obama a cité, en français, la devise républicaine de la France "Liberté, égalité, fraternité", affirmant que ces valeurs étaient partagées par le peuple américain. Egalement solidaire de la France et de son peuple, le Premier ministre britannique a souligné : "Nos pensées et nos prières vont au peuple français. Nous ferons tout ce qui est possible pour aider." M. Cameron s'est dit "choqué". La chancelière allemande, Mme Merkel, s'est, elle aussi, déclarée "profondément choquée". "L'Italie est avec ses frères français après l'atroce attaque contre Paris et contre l'Europe", a déclaré, à son tour, le Premier ministre italien Matteo Renzi sur Twitter, ajoutant que "l'Europe, touchée au cœur, saura réagir à la barbarie". Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a, quant à lui, dénoncé "des attaques terroristes méprisables" et dit "se tenir au côté du gouvernement et du peuple français". Dans une déclaration unanime, les 15 pays du Conseil de sécurité de l'ONU ont également "condamné de la manière la plus ferme les attaques terroristes lâches et barbares". Le Vatican a, quant à lui, évoqué "une attaque contre la paix de toute l'humanité qui requiert une réaction décisive et solidaire de notre part à tous". Même son de cloche chez le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, qui a appelé la communauté internationale à "s'unir contre l'extrémisme et à apporter une réponse forte aux actions des terroristes". Le président chinois Xi Jiping a aussi condamné "de la manière la plus forte ces actes barbares", alors que le président iranien Hassan Rohani a, quant à lui, reporté un voyage prévu en Europe après ces attentats qu'il qualifie de "crimes contre l'humanité". Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, a parlé d'"attaques terroristes odieuses", estimant qu'elles constituent une "violation de toute éthique, toute morale et toute religion". Pour sa part, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a réclamé "un consensus de la communauté internationale contre le terrorisme". Le Japon s'est déclaré "choqué et en colère" après ces "actes de terrorisme inhumains et odieux". Le président tunisien Béji Caïd Essebsi, qui a qualifié ces attentats de "barbares", condamne "énergiquement ces agissements et appelle tous les peuples épris de liberté à coordonner leurs efforts contre ce mal". Le président nigérian, Muhammadu Buhari, s'est dit, quant à lui, "très choqué et profondément attristé en apprenant que des innocents avaient été victimes d'attentats terroristes haineux et lâches". La Commission européenne, le Vatican, l'Otan et plusieurs autres pays n'ont pas manqué d'exprimer également leur profonde sympathie avec la France en ces moments difficiles. F. A./Agences