En marge de la visite qu'elle a effectuée, hier, dans la wilaya de Souk-Ahras, la ministre de l'Education nationale a animé un point de presse, au cours duquel elle est revenue sur les dossiers de l'heure concernant son secteur, notamment sur celui relatif à la tenue des examens de fin d'année aux dates fixées en début d'année. À cette occasion, Mme Nouria Benghebrit a clairement signifié qu'il n'y aura aucune modification, même si la date retenue pour le baccalauréat 2016 coïncidera l'an prochain avec le mois de Ramadhan. La ministre a expliqué qu'il est techniquement impossible d'avancer la date retenue en raison des programmes et qu'il n'est pas, de ce fait, dans l'intérêt des futurs candidats de le faire. "Lorsque la date des examens a été fixée, cela n'a pas été fait de manière aléatoire, notre souci fondamental est pédagogique et on ne peut pas dire, d'un côté, que le nombre de semaines d'apprentissage n'a pas atteint la moyenne utilisée à l'échelle mondiale et, de l'autre, demander à ce qu'on rapproche la date des épreuves à cause du Ramadhan. Le Ramadhan fait partie de nos traditions et de notre patrimoine et il nous faut nous en accommoder sans recourir au double calendrier, surtout que le mois sacré correspondra également avec la date des examens dans les deux ou trois années à venir", arguera Mme Benghebrit. Et d'assurer que "s'agissant des conditions dans lesquelles se dérouleront les épreuves des examens de fin d'année scolaire, dans le sud du pays notamment, des mesures ont été prises avec les Directions de l'éducation nationale pour que les climatiseurs, qui sont disponibles en nombre dans la majeure partie des écoles, des collèges et des lycées, soient fonctionnels. Des précautions ont été prises au niveau des établissements désignés comme centres d'examen pour que les élèves bénéficient du confort minimum au moment des épreuves". La ministre de l'Education nationale s'est longuement étalée sur les démarches entreprises par son département auprès du partenaire social, en affirmant que neuf représentations des travailleurs du secteur sur les dix en activité adhèrent au projet de charte d'éthique qui devrait garantir la stabilité préalable à l'aboutissement du programme de redressement du secteur. A. A