"Les expropriés pour utilité publique seront indemnisés d'une manière juste et équitable, que l'autorité sera sur le terrain à l'écoute du citoyen, mais ceux qui oseront recourir aux oppositions et violences habituelles seront traités avec fermeté et la force de la loi", a précisé le wali. "Il n'y aura plus d'opposition. La prise d'otages des populations, c'est fini ! Désormais la loi sera appliquée dans toute sa rigueur", a prévenu Brahim Merad, wali de Tizi Ouzou, à Larbâa Nath Irathen et Tizi Rached où il a poursuivi, lundi, ses visites dans les localités de la wilaya. "C'est inconcevable qu'une ou quelques personnes s'opposent à un projet qui bénéficie à toute une population, ou que des personnes ferment une administration qui appartient à toute la collectivité ou encore qu'on pénalise des milliers de gens en procédant à des fermetures de routes", a-t-il estimé, en citant la marche escargot des bénéficiaires des dispositifs Ansej et Cnac, et les oppositions aux projets des CET, d'alimentation en gaz naturel et en eau potable, au barrage de Souk n'Tlèta, et même à la création de zones d'activités à Souamaâ et Larbâa Nath Irathen. "Nous avons 70 oppositions sur la table", a déploré le wali qui précise que "les expropriés pour utilité publique seront indemnisés d'une manière juste et équitable, que l'autorité sera sur le terrain à l'écoute du citoyen, mais ceux qui oseront recourir aux oppositions et violences habituelles seront traités avec fermeté et la force de la loi". À Tizi Rached, M. Merad a réaffirmé que "les restrictions budgétaires ne toucheront pas les besoins vitaux des populations, tels que le gaz, l'eau, l'assainissement et la santé", mais que sa démarche consiste à recenser les insuffisances et déficits et agir en fonction des priorités et des mises à niveau à faire en fonction du niveau de développement et des retards enregistrés dans chaque région. Aux représentants des villages, il dira que le cap sera mis sur la relance de l'activité créatrice de richesses et d'emplois, à commencer par l'assainissement de la situation des zones d'activités et aussi du foncier agricole. Et de préciser que le problème de la zone d'activité de Tizi Ghennif est déjà réglé, et celle de Souamaâ, tout comme celle de Larbâa Nath Irathen seront reprises par l'Etat. S. L.