Trois séances de travail ont réuni la semaine dernière le wali de Béjaïa et les investisseurs de la wilaya pour examiner la situation des projets d'investissement agréés dans le cadre du Calpiref, et débattre des entraves rencontrés par les investisseurs dans la réalisation de leurs projets. Selon la cellule de communication de la wilaya, après une première rencontre, il a été décidé de répartir les investisseurs en trois zones : ceux de la vallée de la Soummam, ceux des deux côtes de Béjaïa et ceux du Centre. "Cette répartition a pour objectif de donner la chance à tous les investisseurs d'intervenir pour exposer leurs problèmes", indique-t-on. Lors de ces rencontres, le wali, M. Zitouni Ouled Salah, a rassuré les investisseurs que toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour leur faciliter la tâche et les accompagner dans toutes leurs démarches administratives. Aux investisseurs qui ont eu à soulever les contraintes auxquelles ils font face, des solutions ont été dégagées. "Ceux dont les affaires sont pendantes au niveau des cours de justice feront l'objet d'un traitement en séance restreinte avec l'objectif de lever tous les obstacles", précise la cellule de communication de la wilaya. Le wali, qui a tenu à rappeler les mesures cardinales à observer en matière d'investissement, notamment l'adaptation du projet à son milieu naturel, a annoncé la signature du permis de lotir pour la zone industrielle d'El-Kseur et la disponibilité de l'Aniref pour engager des travaux d'aménagement et de viabilisation de ce site dès le début du mois de janvier prochain. "Sur décision du wali, la zone industrielle sera organisée de sorte à rassembler et regrouper les investisseurs qui ont la même activité", souligne-t-on. Les directeurs de l'exécutif ont été invités entre-temps à entamer l'étude des dossiers de demande des investisseurs. S'agissant de la zone industrielle de Béni Mansour, le dossier de signature du permis de lotir est en cours. La sortie effectuée sur les lieux par la commission de wilaya a permis de trouver des moyens réglementaires pour régulariser enfin les propriétaires des terrains. Concernant les zones d'activité de Seddouk, Kherrata et de Boukhelifa, le wali s'est engagé à examiner la question tout en projetant d'étudier la possibilité de lancer une zone d'activité à Toudja. Aussi, lors de ces rencontres, le directeur de l'urbanisme a été instruit afin de mettre en demeure l'entreprise chargée des travaux d'aménagement de la zone d'activité de Taharacht et relancer l'avis d'appel d'offres pour un autre choix d'une autre entreprise. H. K