Le permis de lotir de la nouvelle zone industrielle d'El Kseur, à 30 km du chef-lieu de wilaya, a été enfin signé. C'est ce qu'a annoncé jeudi la cellule de communication de la wilaya à travers un communiqué. Une décision qui va réjouir les dizaines d'investisseurs de la région qui attendent depuis un certain nombre d'années que leur soient enfin affectés les lots qui doivent recevoir leurs projets. L'Aniref est d'ores et déjà instruite afin d'entamer les travaux d'aménagement et de viabilisation du site au plus tard début janvier prochain, soit dans moins d'un mois. La direction du commerce est chargée d'instruire pendant cette période les nombreuses demandes d'éventuels porteurs de projets. Le permis de lotir en question stipule dans ses dispositions que les activités se rapportant au même domaine professionnel seront rassemblées dans un même lot. Concernant la zone industrielle de Béni-Mançour qui est appelée à devenir un grand pôle industriel, le permis de lotir est en instance de signature, après que des modifications ont été apportées et qui ont vu cette zone récupérer plusieurs hectares en plus. Eu égard à tous les programmes de développement intégrés qui accompagneront son essor économique, à l'image de la grande gare de chemins de fer, véritable nœud de communication entre l'est et le centre du pays et la pénétrante d'autoroute qui la traversera, cette zone tampon où sera réalisé un complexe pétrochimique de Sonatrach et où est déjà implantée une unité de fabrication de composants industrialisés de Cevital jouera un rôle majeur dans le développement économique de la wilaya. Par ricochet, les wilayas limitrophes comme Bouira, Tizi Ouzou, M'sila, Bordj Bou Arréridj et Sétif, situées toutes à moins d'une heure de cette localité, profiteront de la proximité de cette zone avec le port de Béjaïa, le deuxième du pays, relié par une pénétrante d'autoroute et par une voie de chemin de fer en voie de modernisation. Les demandes d'investissement qui ne cessent d'affluer au niveau du Calpiref de la wilaya renseignent, si besoin est, sur la volonté des porteurs de projet locaux d'insuffler une nouvelle dynamique à l'économie d'une région en léthargie. Les pouvoirs publics, conscients de ces réalités et de cette volonté maintes fois réitérée, sont appelés à étudier la possibilité de créer d'autres zones d'activité dans toutes les circonscriptions administratives où la demande d'investissement se fait particulièrement insistante, comme Toudja, Seddouk, Kherrata…