Un délai de 20 jours leur a été accordé pour déposer leurs permis de construire, faute de quoi les concessions seront attribuées à d'autres investisseurs. Il n'est plus question de tâtonnements en matière d'investissement. Que la place soit cédée aux véritables investisseurs et que l'administration s'implique enfin de manière concrète pour booster le développement local et créer autant que possible des postes d'emploi. C'est en substance le message que le chef de l'exécutif ne cesse de livrer à chaque fois que l'occasion lui est donnée de rencontrer les investisseurs qu'il met, d'ailleurs, face aux membres de l'exécutif concernés et de l'administration souvent pointés d'un doigt accusateur. Fini donc le laxisme. Place au travail et à la création de richesse et de l'emploi. C'est la troisième fois consécutive que le chef de l'exécutif de la wilaya réunit les investisseurs de la région de Béjaïa. Au nombre de 96, ces investisseurs ont fait part de leurs doléances au wali qui a aussitôt instruit les parties concernées pour accélérer et faciliter les procédures, notamment administratives. Un délai de 20 jours a été fixé aux investisseurs dès la premier rencontre pour déposer leurs permis de construite, faute de quoi les concessions seront annulées et probablement attribuées à d'autres investisseurs. Lors de la dernière rencontre, la situation de l'investissement a été de nouveau examinée. Tous les projets accordés dans le cadre du Calpiref au niveau des trois zones (la vallée, le centre et les deux côtes). Après avoir écouté les doléances des investisseurs et dégagé les solutions qu'il faut apporter séance tenante en présence des directeurs de l'exécutif, les présidents des APC, chefs de daïra et les représentants de l'Aniref et de l'Andi (Agence nationale du développement et de l'investissement), des solutions ont été dégagées sur place pour certains cas. D'autres affaires sont, par contre, restées pendantes au niveau des cours de justice. Ces dernières feront l'objet d'un traitement en séance restreinte avec pour objectif de lever tous les obstacles et permettre à tout un chacun de vaquer à ses affaires. Le wali a annoncé la signature du permis de lotir pour la zone industrielle d'EL Kseur, et que l'agence Aniref est prête à engager des travaux d'aménagement de la viabilisation de ce site dès le début du mois de janvier 2016. Le directeur de l'industrie a été instruit d'entamer durant cette période l'étude des demandes de tous les investisseurs. Il a été également décidé de regrouper les investisseurs par activité en un seul lot. Pour le cas de la zone de Béni Mansour, dont le dossier du permis de lotir est en cours, des modifications ont été apportées afin de récupérer des hectares en plus. Le problème des actes de propriété au niveau de la ZAC d'Amizour, qui date de 20 ans, a été enfin réglé suite à la sortie effectuée sur les lieux par la commission de wilaya (Duc, agence foncière, domaines...etc.). Les problèmes des zones d'activités de Seddouk, Kherrata et de Boukelaâ, ainsi que celle de Toudja, qui ne possède pas de zone mais est concernée par l'investissement, feront objet d'un traitement particulier. Au niveau de la zone de Taharacht, l'entreprise chargée des travaux d'aménagement sera mise en demeure et un avis d'appel d'offres sera lancé incessamment pour le choix d'entreprises plus sérieuse. L'investissement dans la wilaya de Béjaïa, qui recèle d'importantes potentialités, est axé pour l'essentiel sur les secteurs agricoles, halieutiques, industriels, touristiques, balnéaires, thermaux et culturels.