Les deux conventions portant sur la coopération judiciaire et l'extradition entre la France et l'Algérie seront actualisées, a indiqué, hier, dimanche, à Alger, le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Tayeb Louh. "La coopération dans les domaines judiciaire et institutionnel est appelée à se développer davantage entre la France et l'Algérie car il y a une volonté politique forte dans ce domaine. Cette coopération aboutira à l'actualisation d'anciennes conventions judiciaires liant les deux pays", a indiqué M. Louh à la presse, au terme de ses entretiens avec son homologue française, Christiane Taubira, en visite de travail en Algérie. Il a précisé qu'un groupe d'experts des deux pays travaille dans ce sens pour parvenir à l'actualisation de ces deux conventions et faire ainsi face aux "défis" auxquels sont confrontés les deux pays. En outre, M. Louh a indiqué avoir évoqué avec son homologue française d'autres sujets relatifs à la coopération judiciaire qui connaissent des "avancées" dans la mesure où, a-t-il dit, des résultats "satisfaisants" ont été enregistrés, notamment dans le domaine de la formation et l'échange d'expériences ente les deux ministères. Cette coopération va dans le sens de faire de la justice "une autorité forte et garante des libertés et des droits", a ajouté le ministre. Par ailleurs, M. Louh a relevé que les deux pays, à l'instar de la communauté internationale, font face à des défis, à leur tête la lutte antiterroriste et l'extrémisme, soulignant, à ce propos, "l'importance de la coopération judiciaire".