Le dossier de la zone d'expansion et site touristique (ZEST) de Hammam Bou-Hadjar, qui continue de susciter l'intérêt général, vient de nouveau d'être renvoyé aux calendes grecques après avoir été rejeté par l'APW de Aïn Témouchent, lors d'une session extraordinaire, en février dernier. C'est ce qui ressort de la réunion du conseil de wilaya consacrée aux plans d'aménagement des sept ZEST de la wilaya ainsi que celui de la zone d'activité de l'aquaculture et pisciculture (ZAAP) de S'biat, qui s'est tenue en fin de semaine en présence du directeur général de l'Agence nationale de développement touristique (ANDT). À ce titre, le wali a refusé de prendre une quelconque décision au sujet de la ZEST de Hammam Bou-Hadjar qui puisse froisser les élus de l'APW et, par ricochet, éviter d'assumer sa responsabilité en cas de conséquences fâcheuses qui peuvent en découler si jamais le plan d'aménagement devait passer, en raison de l'impact très redouté sur les venues d'eau froide incontrôlée pouvant engendrer un refroidissement d'eau chaude, car même un périmètre de sécurité comme suggéré par l'ANDT est modifiable. Hamou Ahmed Touhami partage donc le même point de vue des élus, préférant ainsi attendre les résultats scientifiques des spécialistes dans le domaine hydrologique, des nappes phréatiques et des sources thermales pour décider de la suite à donner à ce dossier, contrairement au directeur du tourisme et de l'APC de Hammam Bou-Hadjar. La crainte des élus de l'APW est basée sur une correspondance émanant du Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG) datée de 2005 et qui stipule que la nature de la zone est volcanique et la nappe d'eau chaude est diffuse et rarement concentrée. Pour le reste des ZEST, qui englobe 1063 ha dont 323 ha aménageables et qui peuvent accueillir 55 projets d'investissement pour une capacité globale de 12 000 lits, des directives ont été données aux directeurs de l'exécutif pour accompagner les investisseurs dans leurs projets afin de réactiver le secteur. M. L