Les assises nationales du mouvement associatif s'ouvrent aujourd'hui au Palais des nations. Quelque 900 associations nationales et locales devront participer à cette rencontre nationale. Organisée par le ministère de l'Emploi et de la Solidarité nationale, la conférence s'articulera autour du rôle et des missions du mouvement associatif dans le développement social. En fait, les participants débattront, pendant deux jours, des moyens et des mécanismes susceptibles de redynamiser les organisations non gouvernementales, en matière de lutte contre le désenclavement et de prise en charge des préoccupations de la société. Au programme de ces assises figurent des communications qui traiteront des thèmes liés à la solidarité nationale, à l'implication des associations dans le développement local, à la législation. Des experts et des universitaires nationaux et étrangers représentant des organisations onusiennes, devront être au rendez-vous. Outre des travaux en plénière, il est attendu l'installation de six ateliers qui plancheront sur les différents volets liés au mouvement associatif. Cela étant, il faut reconnaître que des solutions techniques peuvent être toujours trouvées, en matière d'organisation et de fonctionnement des ONG. L'aspect technique peut être réglé, notamment en s'inspirant des modèles qui existent de par le monde. Mais ne serait-il pas opportun d'aborder le volet lié à “l'autonomie” des associations ? L'expérience a montré, jusque-là, que les ONG soutenues financièrement par le pouvoir n'agissent pas en fonction de leur objet et de leurs vocations. Le pouvoir en Algérie, a toujours été tenté de récupérer les associations pour les utiliser à des fins politiques. Cette question n'étant pas à l'ordre du jour, que faut-il attendre de cette rencontre ? R. H.