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Le public n'y a pourtant pas accès depuis 1997 La disposition sur "les séances du Parlement publiques" reconduite dans l'avant-projet de révision constitutionnelle
Dans l'article 116 de la Constitution en vigueur, il est stipulé que "les séances du Parlement sont publiques". C'est plutôt le huis clos qui constitue l'exception, dès lors que l'Assemblée populaire nationale et le Conseil de la nation ne peuvent siéger dans ces conditions qu'"à la demande de leur président, de la majorité de leurs membres présents ou du Premier ministre". Cette disposition a été reconduite telle quelle dans l'avant-projet de révision constitutionnelle, présenté par le ministre d'Etat, directeur de cabinet du président de la République, Ahmed Ouyahia. Et c'est là un principe universel, appliqué dans pratiquement tous les Parlements du monde dont l'Assemblée française et le Congrès américain. Depuis la première législature pluraliste, entamée en 1997, aucun citoyen n'a pu avoir, toutefois, accès aux séances plénières de l'APN ou du Conseil de la nation. Pourtant du temps du parti unique, l'hémicycle Zighout-Youcef était largement ouvert au public. Les étudiants et des cadres du FLN étaient particulièrement assidus aux plénières de l'APN. Abdelhamid Mehri, alors SG du Front, a assisté, dans l'enceinte parlementaire, à tout le débat autour du projet de révision de la loi électorale à l'orée de l'ouverture politique, se rappelle-t-on.