Sur une pelouse gorgée d'eau et devant une assistance moyenne, les deux équipes, en manque de confiance, voulaient grandement se racheter aux yeux de leurs supporters. En première période, le jeu reste concentré au milieu de terrain avec quelques tentatives timides de part et d'autre, on notera néanmoins que les meilleures opportunités sont à mettre à l'actif de la JSK, à l'image d'une belle frappe des 20 mètres de Mebarki ou encore un coup franc bien exécuté par ce dernier sur la tête de Malou, cependant, Cédric s'interposera à chaque fois pour écarter le danger respectivement aux 13e et 19e minutes. Le sursaut d'orgueil du CSC interviendra à la 35e minute lorsque Remache, sur une bonne accélération sur le flanc droit, centre en direction de Meghni qui remet à Messadia, mais ce dernier glisse dans le dernier geste. En seconde mi-temps, les locaux reviennent sur le terrain avec de meilleures intentions et sont plus entreprenants surtout avec l'entrée en jeu de Koné à la fin du premier half. Tout le stade a cru au but à la 50e minute lorsque Voavy, qui a profité de la fébrilité de la défense kabyle, donnera un caviar à Koné dans la surface ; l'Ivoirien, seul face au but, rate l'immanquable. Malgré cela les Constantinois ne cesseront de presser, mais sans succès. À l'inverse des visiteurs qui eux procèdent par contres et parviennent à trouver la faille. Rayah d'une belle passe en profondeur trouve Ferhani parti dans le dos de la défense, ce dernier réussit à tromper le gardien Cédric d'un tir au coin et ouvre le score à la 58e minute. À la 63e minute les Constantinois réclament une faute sur Bezzaz à l'entrée de la surface mais l'arbitre ne bronche pas. Voavy en fin de match aura une belle opportunité d'égaliser mais son tir sera détourné par l'autre bonne recrue de la JSK, le portier Boultif (88e minute). La JSK même amoindrie par les absences de ses cadres, à l'image de Rial et Doukha, a réussi à prendre sa revanche, alors que le CSC est rentré de plain-pied dans la crise. D'ailleurs du côté de la direction, on songe sérieusement à faire débarquer le coach Gomez ainsi que tout son staff. Adlène R.