Les chantiers consistent en la réalisation en deux tranches, de 50 et de 60 logements SPL. Sur le même site, il était également prévu la réalisation de 40 et de 10 logements. Lors de la visite de travail et d'inspection qu'il a effectuée, la semaine passée, dans la daïra d'Ouled Benabdelkader, qui compte également la commune d'El-Hadjadj, le wali de Chlef, Aboubakr Essedik Boucetta, n'a pas caché sa colère à l'égard des entreprises accusant des retards dans la réalisation des projets qui leur sont confiés. Il les a même sommés de quitter les chantiers et demandé, au même moment, aux responsables administratifs concernés présents, de résilier les contrats passés initialement avec elles. "Les retards accusés sont inadmissibles et injustifiés, par conséquent vous devez prendre votre matériel et quitter immédiatement le chantier !", lance le chef de l'exécutif de la wilaya à un entrepreneur dans la commune d'El-Hadjadj. Le chantier en question consiste en la réalisation, en deux tranches, de 50 et de 60 logements SPL. Sur le même site, il était également prévu la réalisation de 40 et de 10 logements de même type. Alors que les travaux relatifs à la réalisation de ces logements ne sont toujours pas lancés, le wali a ordonné leur transfert ailleurs tout en proposant la construction, à leur place, de logements dans le cadre de l'habitat rural, "ce qui convient parfaitement à la nature de la région et aussi aux exigences de la population locale", dira-t-il. Au cours de cette même visite, le wali a passé au peigne-fin l'ensemble des services administratifs des deux communes, tout en vérifiant les registres, et soulevant nombre de remarques quant à l'accueil des citoyens, et les prestations qui leur sont fournies. Mais c'est au centre de santé d'El-Hadjadj que le wali a poussé un "coup de gueule" envers le médecin de l'établissement. Après avoir consulté minutieusement son registre, le wali a remarqué ses absences répétées et injustifiées. "Vous êtes médecin et vous devez assumer vos responsabilités envers les citoyens. Et si jamais ces absences se reproduisent, c'est moi qui vous suspends et non le DSP !" préviendra enfin le wali. AHMED CHENAOUI