Les taxis à Bouira : Une profession pas très professionnelle... Outre les transports urbains et inter-urbains, lesquels échappent parfois au contrôle des services de la direction des transports de la wilaya, (DTW), les taxis sont également pointés du doigt par les citoyens. Les chauffeurs de taxi offrent la plupart du temps une qualité de service des plus médiocres, le tout avec une tarification des plus excessives. En effet, pour un trajet d'à peine 2 à 3 kilomètres, les chauffeurs de taxi exigent 150 DA ! Contrairement à ceux des autres wilayas, les chauffeurs de taxi de Bouira n'ont pas de syndicat à proprement parler. "Nous n'avons pas de représentants ! Chacun représente lui-même", déclarent-ils. Leur tarification n'est régie par aucun texte de loi et encore moins une autorité quelconque. Les prix sont "unilatéralement" proposés et appliqués par... les chauffeurs de taxi eux-mêmes. Du côté de la DTW, on admet à demi-mot cette anarchie. "Certes, il y a des carences, mais il faudrait qu'on trouve un interlocuteur fiable, afin de tenter de mettre de l'ordre dans ce secteur", dira un responsable de la DTW. Hormis les prix pratiqués, certains chauffeurs de taxis usent parfois de manières très discourtoises à l'égard de leur clientèle. Ils s'arrêtent où ils veulent, ils rechignent à aller vers une destination, alors qu'elle est inscrite dans leur feuille de route et n'ont aucun respect pour leurs clients. Au sujet de ce dernier point, un taxieur interrogé sur le pourquoi de la chose, soulignera le fait que les week-ends, la ville est saturée et que les bouchons sont fréquents. D'où, selon lui, le refus de certains de "perdre leur temps pour 150DA (sic)". RAMDANE B. Pôle universitaire Akli-MohAnd-Oulhadj (BOUIRA) : Le département de chimie paralysé Les étudiants du département de chimie du pôle universitaire Akli-Mohand-Oulhadj de Bouira, ont entamé depuis avant hier, une grève illimitée, afin de réclamer leur certificat d'équivalence. Ces étudiants, se disent "lésés" par les responsables de l'université et en appellent au ministre de l'Enseignement supérieur et la Recherche scientifique. Ainsi et dans une requête remise aux médias, les étudiants grévistes demandent l'application des articles 8, 9 et 10 de la note ministérielle n° 364, datant du 9 juin 2014, portant sur la délivrance du certificat d'équivalence des diplômes d'études supérieures. Ce certificat, une fois obtenu, permet faut-il le préciser de faire des études ou de travailler à l'étranger et la plupart des universités européennes l'exigent. R. B. L'eau du robinet EN serait la cause : 42 écoliers intoxiqués à Bordj Okhris 42 écoliers de l'établissement primaire Badaoui- Mohamed, dans la commune de Bordj Okhris, une soixantaine de kilomètres au sud de Bouira, ont été victimes d'intoxication. Selon des sources locales, les premiers symptômes : nausées, diarrhées, vomissements, etc., ont été décelés jeudi soir et l'ensemble des écoliers, ont été admis à l'EPH de Sour El-Ghozlane. Les mêmes sources indiquent que l'eau du robinet dudit établissement en serait la cause. D'ailleurs, les services de la direction de l'éducation de Bouira, ont aussitôt enclenché une enquête afin de déterminer l'origine de cette intoxication. Enfin, il y a lieu de signaler que les écoliers sont sains et saufs et qu'aucune complication n'a été enregistrée. R. B.