Les travailleurs qui se sont massivement mobilisés espèrent obtenir satisfaction à 21 revendications réparties en deux chapitres, dont le premier concerne le volet social et le second, les conditions de travail. Les travailleurs de l'unité de l'ADE, à Tizi Ouzou ont enclenché, sous couvert de leur section syndicale UGTA, une grève illimitée, depuis lundi, pour exiger la satisfaction de leurs revendications contenues dans une plateforme transmise à leur direction depuis le 27 décembre 2015. À travers cette grève illimitée ponctuée, durant sa première journée, par un rassemblement devant l'entrée principale de l'unité du centre-ville de Tizi Ouzou où plusieurs banderoles ont été accrochées, les travailleurs qui se sont massivement mobilisés, espèrent obtenir satisfaction à 21 revendications réparties en deux chapitres, dont le premier concerne le volet social, et le second, les conditions de travail. Entre autres revendications sociales, les travailleurs exigent l'établissement des décisions de promotion et les mises à niveau dans les délais réglementaires conformément au travail des commissions, la régularisation, avec effet rétroactif, des travailleurs qui occupent des postes de responsabilité sans décision, l'établissement d'un organigramme des centres, la prise en charge des travailleurs victimes d'accident de travail, la formation du personnel, la prise en charge de la gestion et l'évolution des carrières ainsi que la réhabilitation des travailleurs sanctionnés arbitrairement. Concernant les conditions de travail, les travailleurs revendiquent la dotation des structures de tous les moyens nécessaires, dont des tenues, du matériel, le chauffage et la climatisation, l'aménagement des sièges des structures commerciales et techniques, le renouvellement des équipements informatiques, mobilier et véhicules. Dans le procès-verbal de sa réunion consacrée à la suite à donner au préavis de grève déposé une semaine auparavant, mais sans faire réagir la direction générale de l'ADE qui aurait pu désamorcer la situation, la section syndicale a souligné une attitude méprisante de la part de la direction de l'ADE concernant les revendications des travailleurs. Contacté, le directeur de l'unité, Amar Berzouk, a expliqué que certaines revendications sociales telles que les promotions et les mises à niveau relèvent des prérogatives de la direction générale, dont des représentants étaient attendus dans la journée d'hier. "Quant aux revendications relevant de l'unité, nous sommes là pour dialoguer afin de trouver des solutions", a-t-il déclaré. Samir LESLOUS