Les technologies NFV et SDN, le levier d'innovation réseau d'Ericsson "Router plus de données avec moins d'équipements physiques", c'est le mot d'ordre de l'équipementier suédois Ericsson pour les réseaux de demain. La 4G, et la 5G dans un proche avenir, l'internet des objets et la vidéo en ligne à haute résolution soulignent un impératif technologique, qui est de redéfinir l'architecture des réseaux mobiles. Les objectifs ? Transporter plus de données, maîtriser les débits, virtualiser la capacité de stockage, pour assurer davantage de flexibilité dans les systèmes des télécommunications. La virtualisation des fonctions réseaux au sein des applications logicielles constitue un axe qui remettra en cause l'architecture réseau adoptée par la plupart des opérateurs des télécommunications mobiles activant dans le monde. Grâce à l'architecture NFV-SDN d'Ericsson, les données générées des applications, y compris celles dédiées à la voix, ne seront plus hébergées sur des serveurs physiques localisés dans un bâtiment, mais à l'intérieur des machines virtuelles intelligentes localisées dans un ou plusieurs datacenters. Ce qui élimine tout ralentissement dû à un dépassement de capacité. Mieux, l'architecture réseau pilotée par logiciel et implémentée à l'intérieur d'un datacenter améliore les flexibilité et sécurité du système et, surtout, change complètement la tâche de l'administrateur réseau, qui ne sera plus obligé de gérer des centaines de serveurs physiques distants. Les équipements de cette nouvelle architecture réseau, fournis par Ericsson, offrent une infrastructure réseau virtualisée à plus de 75%, une gestion centralisée et une meilleure sécurité. L'équipementier réseau suédois, dont le cœur de métier est l'équipement d'interconnexion comme le routeur, le commutateur, la passerelle et d'autres, s'est allié à l'américain Cisco pour tenter de convaincre les opérateurs mobiles, adeptes des architectures réseaux traditionnelles, de promouvoir des infrastructures réseaux qui se basent sur le duo technologique NFV-SDN, et de s'inscrire ainsi dans la logique du "tout virtualisé". Techniquement, la virtualisation des fonctions réseaux, sous un environnement software et hardware SDN, modifie partiellement le modèle des couches d'un réseau, et ce, en créant un tunnel de couche 2 via la couche 3. Ce qui évite les fonctions encombrantes des configurations des routeurs physiques sur chaque point d'accès et leur contrôle d'accès. Désormais, avec la paire NFV-SDN, les terminaux mobiles des usagers finaux seront directement connectés à un datacenter via un routeur virtuel. F. F. Lire le dossier