Le président du MC Alger, Achour Betrouni, et le médecin de l'équipe seront auditionnés lundi par le commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) suite au cas de dopage de l'attaquant Kheireddine Merzougui, suspendu pour quatre ans, a indiqué vendredi le président de la commission de discipline de la LFP, Abdelhamid Haddadj. "Le président du MCA et le médecin l'équipe seront entendus lundi pour nous donner plus de détails suite à cette affaire", a affirmé Haddadj à la Radio nationale. Merzougui (24 ans) a été contrôlé positif lors du derby algérois face à l'USM Alger (0-0) comptant pour la 11e journée du championnat. Il est coupable d'avoir consommé du methylhexanamine, un stimulant spécifié interdit en compétition (section S6.b de la liste des interdictions). Cette substance entre dans la composition de certains décongestionnants nasaux et dans celle de certains compléments alimentaires permettant de réguler le poids. "Merzougui aurait pu être suspendu pour deux années, mais le nouveau code disciplinaire antidopage de la Fédération internationale de football (FIFA) a porté la sanction de deux à quatre années de suspension de toute activité liée au football", a expliqué Haddadj, qui a souligné que le Merzougui "a le droit de faire appel de sa sanction au niveau du TAS (ndlr, Tribunal arbitral du sport)". Par ailleurs, le président de la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), Hamid Haddadj, s'est exprimé hier sur les ondes de la radio Chaîne I sur les dernières sanctions du huis clos dont a fait l'objet le stade Omar-Hamadi de Bologhine ainsi que celui du 8-Mai-1945 de Sétif à l'issue des matchs MCA-RCR et ESS-USMA. Pour ce qui est de ce dernier, le responsable de la LFP a indiqué que le club sétifien était dans un cas de récidive après avoir été déjà mis en garde une première fois pour jets de projectiles. "Les officiels du match ont signalé des jets de bouteilles d'eau pleines. Il faut savoir qu'une bouteille d'eau pleine c'est l'équivalant d'une pierre d'un poids d'un demi-kilogramme. Donc, vous pouvez imaginez les dégâts que peut engendrer un tel objet s'il touche un joueur. Là, c'est l'intégrité physique des athlètes qui est menacée", a-t-il dit, avant d'évoquer le cas du stade de Bologhine qui avait écopé d'une sanction de quatre matchs à huis clos dont deux avec sursis. À ce titre, il a qualifié de graves les incidents ayant émaillé le match entre le MCA et le RCR. "Franchement, on a frôlé la catastrophe à Bologhine", a-t-il dit d'emblée. "En plus qu'on a lancé divers projectiles sur les joueurs, nous avons tous vu que la tribune officielle a été la cible d'un produit pyrotechnique qui a failli faire des dégâts. Vous savez, heureusement que ce projectile n'a pas touché les vitres qui étaient situées à l'endroit même où il a explosé sinon ça aurait provoqué une catastrophe. El-hjamdoulillah ! Cela dit, on est vraiment choqués de voir que des scènes de ce type se produisent dans nos stades alors que nous avons encore dans les esprits ce qui s'est passé il y a deux ans au stade de Tizi Ouzou après le match JSK-USMA (il fait allusion à la mort de l'attaquant camerounais Albert Ebossé)", a regretté l'ancien président de la FAF. Farès Rouibah