On évoque ici et là la longue période de sécheresse qui a entraîné la chute du fruit avant même la nouaison, alors que le reste des olives n'a pas pu atteindre la grosseur escomptée. Dans la daïra de Bouzeguène, la production oléicole est faible comparée aux précédentes campagnes. Ce constat se répercute sur les huileries de la région qui tournent au ralenti alors qu'elles constituent une opportunité pour les jeunes saisonniers recrutés pour des emplois rémunérés pendant plus de trois mois. On évoque ici et là la longue période de sécheresse qui a entraîné la chute du fruit avant même la nouaison, alors que le reste des olives n'a pas pu atteindre la grosseur escomptée. D'autre part, une maladie peu connue a contaminé de nombreuses oliveraies. Il s'agit de la tuberculose de l'olivier qui se caractérise par des tumeurs qui apparaissent sur les feuilles et les branches et qui est transmise par les outils non stérilisés utilisés pour la taille d'un arbre. Cette maladie réduit la capacité de production, affaiblit la plante et la prédispose à d'autres maladies. Et pour l'éviter, il faut stériliser à l'eau de Javel les outils de coupe ou de taille. Il faut aussi souligner que les incendies ont également accentué le déclin de la production avec la destruction de dizaines d'hectares d'oliviers, même si leur régénération n'est pas affectée. Dans la région des Ath Yedjar, on trouve généralement deux variétés d'olives où domine le type chemlel (plus de 80%) et l'asaradj. L'olivier est un arbre assez particulier puisqu'il peut donner une bonne récolte durant une ou deux saisons pour enfin se reposer durant une ou deux autres saisons à venir. Ces dernières années, pour compenser les mauvaises récoltes, les propriétaires des huileries achètent des tonnes d'olives de l'Ouest algérien et, semble-t-il même, de Tunisie. Les olives triturées procurent de l'huile destinée à la consommation familiale ainsi qu'à la vente. C'est grâce à ces stocks d'huile provenant des régions lointaines que les prix ont pu se stabiliser entre 650 à 700 DA le litre au niveau des huileries bien que certains propriétaires d'huileries ont osé augmenter le prix à 800 DA/litre. KAMEL NATH OUKACI