Un propriétaire terrien à Aïn Malha, commune de Gué de Constantine, s'insurge contre l'absence des autorités locales. Sa propriété fait objet de convoitises, voire d'empiètement par les locataires du lotissement 232-Logements sociaux, puisque des occupants de certains bâtisses en tuiles ont accaparé des espaces appartenant à la famille Brahimi. Des locataires ont procédé carrément à faire des ouvertures et des fenêtres donnant sur la ferme de Brahimi. À en croire le propriétaire, ces derniers n'ont été jamais inquiétés par qui que ce soit, indépendamment des doléances et des écrits adressés à l'actuel assemblée communale ou à sa précédente. Pis, le propriétaire Brahimi qui s'est présenté à la rédaction a relevé la violation de la réglementation et des lois de la République relatives aux normes de construction et urbanistiques. En effet, et selon le rapport de sortie de la brigade d'urbanisme relevant de la circonscription de Bir Mourad Raïs adressé au P/APC de Gué de Constantine, il a été constaté le non-respect des limites mentionnées sur le plan du lotissement. Plus loin, l'on peut lire que des ouvertures sur le terrain appartenant à la famille Brahimi ainsi que la violation des règles urbanistiques. Pour cela, les contrevenants, selon le même rapport, ont été verbalisés par la brigade par des procès-verbaux de sanctions et d'arrêts des travaux, conformément au décret législatif régissant les infractions en matière d'architecture et d'urbanisme. Malgré cela, la famille Brahimi s'indigne contre “la démission des autorités locales qui n'ont pas bougé le petit doigt et encore moins daigné se déplacer sur les lieux”. Les Brahimi de Aïn El-Malha interpellent les hautes autorités du pays pour qu'ils soient rétablis dans leur propriété. L. S.