Tébessa : Démantèlement d'un réseau international de trafic d'armes à feu Les éléments de la Brigade de recherches et d'intervention de la sûreté de wilaya de Tébessa ont démantelé un important réseau de trafic d'armes à feu, apprend-on de sources concordantes. En effet, agissant sur des informations faisant état des mouvements d'un groupe opérant sur la frontière algéro-tunisienne, du côté de Bir El Ater, les investigations menées ont permis de découvrir que le réseau activait avec d'autres réseaux étrangers. Les éléments de la BRI dans une embuscade dressée sur la RN10 au lieudit Aïn Zaroug ont pu intercepter une voiture Toyota Yaris dont la fouille a permis de découvrir un arme à feu de marque "magnum saka pointeur", apprend-on de la même source. Suite à cette opération, trois personnes ont été arrêtées et l'arme à feu et la voiture saisis. L'enquête est toujours en cours. RACHID G. Bordj Bou-Arréridj : Grève des chauffeurs de taxi des communes du nord de la wilaya Des dizaines de taxieurs exerçant entre les communes nord et le chef-lieu de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj ont entamé, depuis mardi, une grève illimitée, pour protester contre les conditions dans lesquelles ils exercent leur métier et dénoncer par la même occasion leur délocalisation vers un autre arrêt qui ne répond aucunement aux normes. Le recours à cette action de protestation par les chauffeurs de taxi des communes de Medjana, Theniet Nacer, Colla, Djaâfra, Teffreg et El Maien a été décidé juste après cette délocalisation. Ces protestataires, qui se sont rassemblés hier, à l'entrée de la ville de Medjana, chef-lieu de leur daïra, dénoncent avec virulence cette délocalisation qui a été prise sans leur consultation. "La rue où ils nous ont conduits ne peut contenir tous les taxis et les riverains refusent notre présence à proximité de leur immeubles", disent les protestataires. Pour les autorités locales, cette délocalisation est exigée par le nouveau plan de circulation et l'ouverture de la trémie de Zerrouki. Chabane BOUARISSA El-Tarf : Le corps d'un harraga repêché au large du cap Segleb Le corps inerte d'un jeune homme âgé de 22 ans a été repêché, dans la nuit de lundi à mardi, par les éléments de la Protection civile au large de Cap Segleb près du chef-lieu de daïra d'El Kala, wilaya d'El-Tarf. La dépouille mortelle du jeune homme sans doute faisant partie des haraga disparus il y a quelques jours a été déposée à la morgue de l'hôpital civil Bouzid-Ammar de la même ville. Tard dans la nuit du mardi, plusieurs habitants affluaient à l'hôpital afin de l'identifier. Notre source a précisé, en outre, que c'est la seconde découverte en moins de deux jours. Douze heures plutôt, un autre corps a été découvert. Par ailleurs, les mêmes services de la Protection civile ont réussi à sauver d'une mort certaine cinq autres personnes qui voulaient se rendre en Italie à bord d'une embarcation de fortune. Huit autres personnes faisant partie sans doute du même groupe de harraga sont activement recherchées. Tahar BOUDJEMAA Lycée Naceri-Ramdane de Taher (Jijel) : Des élèves saccagent des salles de classe Le phénomène de l'indiscipline et la violence dans les établissements scolaires a pris une proportion inquiétante à Jijel tout comme ailleurs, au point où les enseignants en ont ras-le-bol des agissements de certains élèves. Ce qui s'est passé lundi au lycée Naceri-Ramdane à Taher a été qualifié par toute la population de Jijel de honteux ! En effet, un groupe d'élèves ont saccagé les salles de classe de leur établissement scolaire suite à la décision prise par l'administration, qui consiste à faire passer un de leur camarade (A. H.) en conseil de discipline pour mauvaise conduite et non-respect des professeurs. La soi-disant "colère" des lycéens, qui se sont opposés à cette décision, a nécessité l'intervention des services de sécurité qui ont aussitôt remis de l'ordre. Les chaises, les tables, les fenêtres, les tableaux ... rien n'a été épargné. Les enseignants ont, de leur côté, observé un sit-in pour tirer la sonnette d'alarme et dénoncer cette situation d'insécurité et de violence. Une enquête est en cours pour identifier les élèves agitateurs qui seront probablement sanctionnés et pourquoi pas poursuivis par la justice. MOULOUD S.