Selon un syndicaliste, cette montée au créneau est motivée par le fait qu'aucune revendication formulée par les représentants des travailleurs n'a été prise en compte. Les communaux d'Oran montent de nouveau au créneau et menace du pire. Ils se plaignent ouvertement et menacent de recourir à une grève générale. C'est notamment ce qui découle de l'ire de ces agents, tous services confondus, devant le siège du cabinet du président de l'APC. En effet, munis de leur plateforme de revendications, jusque-là restée lettre morte, ils dénoncent également l'apathie de leur représentant syndical, en l'occurrence, le secrétaire général du conseil syndical, Mentfakh Ahmed. En effet, selon un syndicaliste, cette montée au créneau est motivée par le fait qu'aucune revendication formulée par les représentants des travailleurs n'a été prise en compte, principalement depuis l'accident, qui engage sérieusement le pronostic vital d'un balayeur percuté et écrasé, en fin, de semaine par un bus de la ligne 11 à la station du lycée Lotfi. Cet événement a provoqué le courroux de 1 500 agents, dont des contractuels, vacataires et saisonniers en poste dans la commune depuis des années. Ces derniers travaillant sur la base de contrats à durée déterminée renouvelables, attendent leur intégration conformément au code du travail. Affligés par l'état de santé de leur collègue, qui se trouve actuellement dans le coma, et la totale indifférence du maire et de celle du secrétaire général du conseil syndical, les travailleurs ne comptent pas se taire. Ils envisagent de tenir un sit-in devant la direction de la Fonction publique d'Oran et le siège de la wilaya pour dénoncer le plan de gestion actuel de la commune. Estimant être lésés, ils exigent leur titularisation immédiate. Parmi les autres revendications des communaux, on citera l'absence de tenues de travail, particulièrement pour les éboueurs et les brigades de nettoyage, la restauration, l'absence de couverture sanitaire et d'accès au logement qui reste le souci majeur et en suspens depuis une vingtaine d'années. Effectivement, les communaux ont saisi cette opportunité pour exiger la compensation du terrain de 3 hectares destiné aux travailleurs et qui a été transféré à l'agence foncière à l'issue d'une délibération communale de l'ancienne assemblée. Rappelons, qu'au départ, ce terrain devait servir à la réalisation d'une colonie de vacances en faveur des enfants des communaux. Selon certains travailleurs, il existe une mafia au sein de leur APC qui est derrière ce blocage, afin de minimiser le rôle du syndicat. Pour rappel 5 000 agents communaux sont affiliés à l'UGTA. Hadj Hamdouche