"Cette victoire servira, aussi, à montrer à certains que ce n'est pas à n'importe qui de décider de n'importe quoi !". Cette phrase, lourde de sens et de symboles, est signée Fouad Bouali, l'entraîneur du Mouloudia d'Oran. Pour une fois qu'il ne s'est pas éternisé au vestiaire où il a l'habitude de rester presque une heure après chaque rencontre avant d'aller à la rencontre des journalistes pour le traditionnel point de presse, l'entraîneur du MCO a lancé des propos qui confirment certains chuchotements entendus au sein et autour de la bâtisse mouloudéenne. "Je ne pourrai pas dire certaines choses afin de ne pas salir l'image de marque du club à la riche histoire", lancera, également, à l'adresse des médias, Fouad Bouali, sans pour autant s'étaler davantage sur ce qui s'est, pourtant, passé dans les vingt-quatre heures qui ont précédé le choc avec l'USMA. Renseignements pris, l'actuel driver mouloudéen a subi la pression de proches de la direction pour que soit titularisé un élément en lieu et place d'un autre. "C'est le frère du président, le dénommé Tedj qui a voulu imposer le défenseur Hamza Hamdadou dont il est proche à la place de Benchaïb Hassouna. En l'absence de Merbah, il y avait une place à prendre. Et certains proches de Baba voulaient voir Hamdadou être titularisé. Finalement, Fouad Bouali n'a pas cédé à la pression et a lancé l'ancien capitaine des espoirs Hassouna dans le onze rentrant", confiera, à ce sujet, une voix du vestiaire. N'étant, apparemment, pas du genre à se laisser dicter ses choix, l'entraîneur du MCO aura, ainsi, fait un choix qui s'est avéré payant puisque Benchaïb a rendu une copie honnête sans faute grave. Question d'éthique, Liberté a tenté de joindre le "principal accusé" dans cette affaire d'immixtion, à savoir Tedj Belhadj, le frère de Baba, pour avoir sa version des faits, sans pour autant réussir à percer le "code" de son appareil portable. Rachid BELARBI