Plusieurs affaires sont programmées pour la première session criminelle de l'an 2016, lit-on dans le programme de la Cour de justice de Béjaïa. On retiendra au menu de cette session l'affaire de l'assassinat de la ressortissante française Arlette Tiab, épouse du président de la JSM Béjaïa, Boualem Tiab. Dans cette affaire, trois personnes, dont une femme âgée de 20 ans, comparaîtront, le lundi 29 février, avec, entre autres chefs d'inculpation : "Assassinat avec préméditation", "non dénonciation", "séquestration" et "constitution d'une bande de malfaiteurs". Pour revenir à la genèse de cette affaire qui a ébranlé le Tout-Béjaïa, selon le communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), publié au mois de mai de l'année dernière, "la brigade de la Police judiciaire de la sûreté de Béjaïa, aidée de la police scientifique, a pu élucider l'affaire du meurtre commis au domicile du président de la JSM Béjaïa (au centre-ville de Béjaïa) et ayant coûté la vie à son épouse, une ressortissante française de 71 ans". La victime semblait avoir été tabassée et poignardée sur différentes parties de son corps. L'arme du crime a été retrouvée sur place. La femme de ménage est vite pointée du doigt. Les enquêteurs se sont déplacés le jour même au domicile de la mise en cause aux environs de 16h, où ils ont relevé des égratignures sur ses mains et son pied gauche. Elle est vite passée aux aveux après avoir été confrontée aux preuves évidentes de son implication dans le crime. Les policiers en charge de l'affaire ont, par la suite, interpellé le complice de la meurtrière, qui a reconnu l'avoir transportée à bord de son véhicule. Contacté, Boualem Tiab, l'époux, toujours sous le choc, nous a avoué, hier, que "rien n'atténuera notre douleur, c'est un crime abject et monstrueux. L'affaire est désormais entre les mains de la ustice". Pour rappel, Arlette Tiab a été assassinée le mercredi 6 mai 2015. A. HAMMOUCHE