En visite de travail, jeudi, à In-Guezzam, le ministre des Travaux publics, Abdelkader Ouali, a annoncé de nouvelles mesures pour l'entretien de la Transsaharienne qui est à plusieurs endroits, dans un état de délabrement très avancé. Le rôle des maisons cantonnières, réduites à de simples infrastructures désaffectées, a été remis en cause par le ministre qui a préconisé la révision du cadre organisationnel et des textes de loi régissant ces structures de maintenance et d'entretien, ainsi que leur renforcement en moyens humains et matériels pour assurer la mission pour laquelle elles étaient initialement créées. Dans le cadre de ces dispositions, ajoute M. Ouali, le tronçon reliant In-Salah à In-Guezzam, sur 1 257 km, devra ainsi connaître la mise en place de nouvelles maisons cantonnières tous les 200 km, eu égard à l'importance que revêt cet axe routier sur les plans socioéconomique et sécuritaire. La Transsaharienne, compte tenu de sa dimension africaine, permettra à la wilaya de Tamanrasset, de par son rôle dans la promotion de plusieurs créneaux d'activité, d'envisager de nouvelles perspectives d'investissement à même de créer une dynamique commerciale en mesure de booster le développement de cette région géostratégique. Le représentant du gouvernement a, dans le même contexte, invité les entreprises publiques à s'impliquer dans les opérations d'entretien du réseau routier par leur déploiement à travers les régions des Hauts-Plateaux et du sud du pays. Il convient de noter que le premier point de cette visite ministérielle était le projet de renforcement de la RN1, sur un tronçon long de 100 km, situé sur l'axe reliant le chef-lieu de wilaya de Tamanrasset à In-Guezzam. Le ministre n'y est pas allé avec le dos de la cuillère concernant les entreprises qui ne respectent pas les délais contractuels et la qualité des travaux convenus dans les clauses contractuelles. Le projet de réalisation de la route reliant In-Guezzam à Tin-Zaouatine sur 365 km a également été inspecté par M. Ouali qui a, en présence du wali, Belkacem Silmi, appelé à faire des études en tenant compte des spécificités géographiques et topographiques de cette région saharienne. RABAH KARECHE