Des dizaines de citoyens de la commune d'Aït Naoual M'zada, au nord de la wilaya de Sétif ont fermé avant-hier, la RN 75 Sétif-Béjaïa, en signe de protestation contre la décision des autorités locales d'implanter le projet d'un lycée de 800 places au village dit Leguerar dans la localité de Mezada. Néanmoins, les protestataires proposent le lieudit Tizi Lmane à Aït Khellad qui est, selon eux, le meilleur endroit pour abriter le projet car le village d'Aït Khellad représente à lui seul près de la moitié des habitants de la commune et est traversé par la RN 75 reliant Sétif à Béjaïa. "Nos enfants inscrits au lycée seront obligés de parcourir une longue distance pour rejoindre cet établissement", a indiqué un représentant des villageois. Il faut rappeler que le choix du terrain pour l'implantation d'un lycée divise toujours la population des deux villages précités, à savoir Béni Khaled et Mezada et ce, depuis des années. En effet, le problème existe depuis 2010 et les responsables n'ont pas trouvé de solution. En attendant, les deux parties campent sur leur position et les lycéens sont contraints de suivre leur scolarité à Bouandas à une vingtaine de kilomètres de leurs villages respectifs. Il est à rappeler aussi que la décision d'implanter le projet au niveau du chef-lieu de la commune a été prise par l'ancien wali de Sétif, Abdelkder Zoukh. A. LOUCIF