Le P/APC de Lakhdaria n'en finit plus avec ses ennuis de justice. Aussitôt condamné à six mois de prison avec sursis, dans l'affaire de l'acquisition de micro-ordinateurs non conformes aux conditions contenues dans le cahier des charges, son nom est de nouveau cité dans un autre dossier afférent à une attribution "douteuse" de permis d'extension de construction. Selon des sources proches de l'affaire, cet élu devra comparaître, ce mercredi, devant le juge d'instruction chargé de l'enquête, afin de répondre à certaines questions portant sur l'octroi de permis d'extension d'une villa située en plein cœur de Lakhdaria. La genèse de cette affaire remonte à l'été 2015. Sur la foi d'une lettre anonyme dénonçant le non-respect du plan d'occupation des sols (POS) de la ville, les services enquêteurs ont entamé leurs investigations. Le POS en question, d'après les mêmes sources, permet uniquement de bâtir en R+2, alors que la villa incriminée a été construite en R+4. Ce qui constitue une violation flagrante des règles de l'urbanisme, indique-t-on.