Les favoris, Donald Trump et Hillary Clinton, ont chacun essuyé un revers mardi lors des primaires présidentielles de leur parti dans le Wisconsin, permettant à leurs poursuivants de légèrement rattraper leur retard dans la course aux délégués pour l'investiture. Mais la défaite est moins problématique pour la démocrate Hillary Clinton que pour l'homme d'affaires républicain Donald Trump, freiné dans sa quête de la majorité absolue de 1237 délégués dont il aura besoin pour décrocher l'investiture avant la convention nationale de Cleveland, en juillet. Si Donald Trump ne réussit pas à accumuler ce "nombre magique" d'ici la dernière primaire en juin, l'investiture reviendra à un vote imprévisible des délégués, qui seront libres de voter selon leur préférence personnelle. Toute la stratégie du sénateur du Texas Ted Cruz consiste à forcer cette convention "ouverte", où il compterait alors sur les voix des anti-Trump pour être intronisé. Les nouvelles controverses suscitées la semaine dernière par l'homme d'affaires sur l'avortement, l'économie ou l'arme nucléaire ont donné une lueur d'espoir à ce camp. R. I./Agences