Le sénateur Ted Cruz, vainqueur du très convoité Texas lors des primaires du «super mardi», s'est posé en obstacle du parti républicain pour briser l'élan de Donald Trump, appelant les autres candidats du «Grand Old Party» à jeter l'éponge. Le gros lot. A mi-parcours de la soirée électorale, qui doit voir au total une douzaine d'Etats voter pour les primaires démocrate et républicaine, Donald Trump a confirmé son statut de favori en raflant six Etats, mais le sénateur texan a réussi à s'emparer de deux Etats, dont le Texas, gros lot de la soirée avec 155 délégués en jeu. «Ce soir, cette campagne électorale entre dans une nouvelle phase», a annoncé d'emblée le très conservateur candidat, évoquant le resserrement des candidats républicains, qui ne sont plus que cinq en lice, contre 17 au départ. «Tant que le parti n'est pas solidaire, la route de Donald Trump vers la nomination reste plus que probable. Et ce serait une catastrophe pour les républicains, les conservateurs et pour la nation. Après ce soir, nous avons vu que notre candidature est la seule qui a battu, qui peut battre et qui va battre Donald Trump», a-t-il encore lancé, cité par Europe 1. Appel à l'union Avant le «super mardi», Ted Cruz avait déjà été le seul à ravir un Etat, celui de l'Iowa, à Donald Trump lors des quatre premières consultations. «Aux candidats qui n'ont pas encore gagné un Etat, qui n'ont pas engrangé un nombre significatif de délégués, je vous demande respectueusement d'envisager de nous rassembler, de nous unir», a-t-il demandé. «C'est la seule façon de battre Donald Trump», a-t-il prévenu. Les sénateurs Cruz (Texas) et Marco Rubio (Floride) étaient au coude-à-coude pour la deuxième place avant le «super mardi» et avaient tous deux décidé d'adopter un ton résolument agressif pour attaquer Donald Trump. Mardi, ce dernier et la démocrate Hillary Clinton étaient les grands lauréats du «Super Tuesday» (du plus grand nombre de primaires simultanées dans les deux camps) et ont pris la tête de la course à l'investiture dans leur parti. Après ce «super mardi» sans grand suspense, d'après une agence de presse russe, les visages des futurs candidats à la Maison-Blanche au sein des deux principaux partis du pays, sont connus. Comme attendu, les leaders de la course électorale (la démocrate Hillary Clinton et le républicain Donald Trump) ont remporté des batailles. Classé deuxième à l'issue de ce mardi électoral, le démocrate Bernie Sanders et le républicain Ted Cruz, qui ont remporté la victoire dans plusieurs Etats, n'ont pas l'intention de faire de la figuration. Mardi, Trump a poursuivi son ascension victorieuse vers la candidature présidentielle. Après ses succès dans le New Hampshire, en Caroline du Sud et dans le Nevada, il a défait ses concurrents dans les Etats importants tels que la Virginie, où les républicains jouaient 49 voix de délégués, en Géorgie (76 délégués), dans le Tennessee (58 délégués) et en Alabama (50 délégués), ainsi que dans le Massachussetts (42) et l'Arkansas (40). Au final, le milliardaire affiche 6 victoires lors du Super Tuesday et neuf au total.