Quel est l'objectif de cette nouvelle mission du patronat français à Alger ? C'est la sixième mission du Medef international (la branche internationale de la plus importante organisation patronale française) depuis 98 et la quatrième depuis 2000. Ce qui est clair, lorsqu'on est venu en 1998, l'Algérie était considérée comme une terre d'aventure, avec d'importants risques. Ce n'était pas évident. Maintenant ce sont des rencontres entre chefs d'entreprise français et algériens devenues traditionnelles. C'est un devoir d'accompagner l'Algérie dans sa démarche de modernisation et de développement. Quelle est l'importance de la délégation française ? Nous comptons 130 représentants d'entreprises françaises dans la délégation qui participe à cette rencontre, notamment des présidents de société. De grands groupes sont là mais également de petites et moyennes entreprises. Tous les secteurs sont représentés. Quels ont été les résultats de ces successives missions du Medef à Alger ? Contrairement à ce qu'on dit, on n'est pas frileux. On a recommencé à construire un ensemble de projets vers la fin des années 2000. Aujourd'hui, plus de 300 entreprises françaises sont installées aujourd'hui en Algérie. On veut construire un avenir ensemble par des partenariats, que ce soit des partenariats commerciaux à contenu technologique ou de formation. On veut une véritable relation de partenariat entre entreprises françaises et algériennes. N. R.