Le mis en cause, un jeune de 26 ans, répondant aux initiales D. H., est poursuivi pour de nombreux délits criminels, à savoir association de malfaiteurs, port d'arme prohibée, outrage à fonctionnaires dans l'exercice de leur fonction, détention et consommation de stupéfiants et vol qualifié. L'un des cinq agresseurs du personnel médical de la polyclinique du sinistre quartier de Hadjar-Eddis, commune de Sidi-Amar (Annaba), a été placé sous mandat de dépôt par le procureur de la République près le tribunal d'El-Hadjar, apprend-on de source judiciaire. Le mis en cause, un jeune de 26 ans, répondant aux initiales D. H., est poursuivi pour de nombreux délits, à savoir association de malfaiteurs, port d'arme prohibée, outrage à fonctionnaires dans l'exercice de leur fonction, détention et consommation de stupéfiants et vol qualifié. Pour rappel de cette sordide affaire, 5 individus non identifiés, porteurs de couteaux et sabres ont investi, tard dans la nuit de mercredi dernier, la polyclinique du village Hadjar-Eddis. Durant cette soirée, les assaillants, au nombre de 5, qui se sont présentés pour soi-disant des soins ont terrorisé des heures durant, le personnel qui assurait la permanence. Manifestement totalement abrutis par l'alcool et la drogue, les malfaiteurs ont commencé à avaler et absorber tout ce qui se trouvait aux services des urgences : alcool, oxygène et comprimés. S'en est suivi une panique générale. Selon un communiqué de la gendarmerie, les malfrats, après avoir menacé les agents de sécurité et le staff médical de garde, s'emparent ensuite d'un lot de matériel médical, avant de prendre la fuite. Aussitôt alertés, les gendarmes des brigades de la compagnie territoriale d'El-Hadjar se sont déplacés sur les lieux, où ils ont récupéré un couteau, un stéthoscope et une cigarette bourrée de kif traité, abandonnés par les malfaiteurs non loin de l'établissement de santé. Les investigations entreprises par les gendarmes enquêteurs de la brigade de la Gendarmerie nationale de Sidi-Amar ont abouti à l'interpellation du mis en cause, alors que ses complices, actuellement identifiés, demeurent toujours en fuite, et sont activement recherchés. B. BADIS