La ville d'Aïn Bessem, à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Bouira, est toujours sous le choc après la mystérieuse disparition du jeune Badreddine Laâmouri. Cet écolier, âgé de 12 ans, est, faut-il le rappeler, porté disparu depuis le 1er mai dernier. Depuis une semaine donc, sa famille, ses amis, ainsi que des inconnus se mobilisent sans relâche, afin de le retrouver. En Effet, des portraits de Badreddine sont accrochés aux murs, distribués aux passants, des appels téléphoniques sont émis, etc. Des citoyens venus de toutes les localités avoisinantes ne cessent de passer au domicile familial du disparu, sis au quartier de l'Ecotec, afin d'exprimer leur solidarité et de s'enquérir des récentes nouvelles de l'enfant. Entre-temps, les recherches se multiplient et s'étendent jusqu'à la capitale, Alger, où des citoyens arpentent les rues, affichant les photos et le numéro de téléphone de ses parents. Du côté des services de sécurité, on indique qu'une large opération de recherche et de collecte de renseignements est lancée depuis la prise en main de cette affaire, afin d'avoir des indices permettant de retrouver l'enfant sain et sauf. Comme souvent dans pareil cas, les rumeurs et les ouï-dire s'amplifient et parasitent le travail des inspecteurs de police. Ainsi, certains avancent que le petit Badreddine aurait pris la destination d'Alger pour assister au match de la finale de la Coupe d'Algérie, étant un fervent supporter du MCA, et qu'après, redoutant la réaction fâcheuse de ses parents, il aurait préféré se terrer quelque part. Bien évidemment, rien ne corrobore de telles allégations. En tout état de cause, tant que le petit Badreddine n'aura pas été retrouvé, l'angoisse continuera d'envahir les membres de sa famille et de ses proches. Farid Haddouche