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La délivrance des premiers documents annoncée pour la fin de l'année Permis de conduire biométrique et électronique à points et carte électronique d'immatriculation de véhicules
Après les passeports et les cartes d'identité nationales biométriques dont les toutes premières pièces ont été délivrées aux élèves candidats aux prochains examens de fin des deux cycles scolaires, moyen et secondaire, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales s'attelle désormais à lancer le permis de conduire biométrique et électronique à points et la carte électronique d'immatriculation de véhicules. C'est ce qu'a confirmé hier, en conférence de presse, le chargé d'études et de synthèses du ministère, Lyès Mahieddine, précisant que les premiers documents seront délivrés à partir de la fin de l'année en cours. Rappelant que le ministère de l'Intérieur recense, actuellement, environ 15 millions de permis de conduire traditionnels, alors que le parc automobile national compterait entre 5 et 7 millions de véhicules, M. Mahieddine prévoit, de ce fait, la délivrance d'une moyenne de "5 millions" de nouveaux documents (permis électroniques biométriques) par an. Le renouvellement progressif des anciens documents par les nouveaux, estime-t-il, durera ainsi quelque quatre ou cinq ans. Cela ne veut pas dire que les primo-demandeurs se verront délivrer automatiquement le nouveau permis, comme ce fût le cas pour les passeports. Selon le représentant du ministère, au contraire, l'opération de renouvellement pourrait même concerner dans un premier lieu les détenteurs d'anciens permis de conduire. Cela dit, tout sera décidé dans le cadre d'un texte de loi en cours de finalisation au niveau du ministère. Comme annoncé depuis déjà longtemps, le nouveau permis de conduire électronique et biométrique, explique le représentant du département de Noureddine Bedoui, implémentera, par ailleurs, la fonctionnalité du permis à points. Il sera ainsi directement relié à un système de gestion automatisé des règles de la circulation et de la sécurité routière. En d'autres termes, le permis à points permettra aux autorités compétentes de contrôler en permanence les conducteurs. La défalcation des points, dont les modalités seront définies dans un texte de loi en cours de préparation au niveau du ministère, constituera la principale pénalité à laquelle feront face les conducteurs. Quant à la nouvelle carte électronique des véhicules, explique le représentant du ministère de l'Intérieur, elle "intégrera les fonctionnalités associées au contrôle et la vérification qui s'effectueront de manière automatique". Elle implémentera ainsi, précise-t-il, des fonctionnalités liées aussi bien au contrôle du véhicule et des assurances que le contrôle de la consommation de carburant au niveau national. Cette carte, dit-il, étant associée à un système d'information dédié à cet effet. Cela s'explique du fait que la carte d'immatriculation électronique servira également de carte de payement au niveau des stations-service. L'objectif est de tenter de rationnaliser la consommation nationale de carburant. Au même titre que les passeports et les cartes d'identité, les nouveaux permis de conduire et les cartes d'immatriculation seront produits et personnalisés par les deux centres de production des titres et documents sécurisés, implantés respectivement à Alger et Laghouat. Comme pour enlever toute équivoque, le représentant du département de Noureddine Bedoui, souligne, par ailleurs, que ces nouveaux documents seront réalisés par deux organismes nationaux, en l'occurrence l'imprimerie officielle et l'opérateur privé spécialisé HB Technologies. Farid Abdeladim