Le manque d'eau potable au niveau du chef-lieu de la commune de Beni Ourtilane se pose avec acquitté, et ce en dépit de l'enveloppe financière dégagée dernièrement par les autorités locales pour un projet de réhabilitation du réseau d'AEP. Selon les habitants de cette région, la mise en service de ce projet depuis quelques jours a mis à nu la planification hasardeuse qui n'obéit à aucune étude sérieuse. Le débit est très faible, au point où satisfaire la demande en eau potable exprimée par les habitants reste une chimère. Selon une source locale, le projet de réhabilitation d'un réseau de 6 kilomètres à partir du puits d'oued Bousselem, et qui a coûté une enveloppe de 100 millions de dinars, s'est avéré insuffisant du fait que l'eau ne coule dans les robinets qu'un seul jour par semaine. La souffrance des habitants perdure car la situation n'a pas varié d'un iota. "Notre souffrance n'a pas changé. Nous ne voyons pas l'utilité de ce projet. Il semble que l'étude n'était pas sérieuse", nous dira un habitant de la cité. Par ailleurs, le projet d'alimentation de la population du nord de la wilaya de Sétif en eau potable à partir du barrage de Tichy-haf est attendu avec impatience pour mettre fin à leur calvaire. Selon notre source, "ce projet, annoncé depuis plusieurs mois par les responsables pour être opérationnel en 2017, et qui devra alimenter six communes de la région du nord, en l'occurrence Beni Ourtilane, Guenzet, Béni Mouhli, Harbil, Aïn Legradj et Béni Chebana, ne verra pas le jour avant cinq ans." A. LOUCIF