Un collectif d'entreprises ayant signé des contrats de travail avec une société espagnole implantée dans la wilaya de Tizi Ouzou, demande l'intervention du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, pour régler leurs problèmes liés à des travaux de sous-traitance restés impayés depuis 2013. À travers une lettre ouverte adressée au Premier ministre, dont nous détenons une copie, le collectif affirme avoir "réalisé des prestations et des travaux de sous-traitance au profit d'une entreprise espagnole, dénommée Eurocasa Grup Impresarial, détentrice d'un marché de réalisation de deux projets à Tizi Ouzou, à savoir un pénitencier à Drâa El-Mizan et un campus universitaire de 10 000 places pédagogiques au pôle universitaire de Tamda", tout en expliquant que "malheureusement, nous sommes confrontés, impuissants, à cette entreprise, qui persiste à utiliser toute forme d'imposture afin de ne pas régler nos factures, et ce problème traîne depuis 2013". Ce collectif d'entreprises regrette également le fait que les entreprises soient "confrontés à l'impuissance des services de la wilaya de Tizi Ouzou pour prendre en charge notre problème", et que "l'entreprise Eurocasa, à sa tête son P-DG, n'est nullement inquiétée par la gravité de la situation. Au contraire, le P-DG nargue toutes les décisions de justice et nous lance même des défis. Il affirme, et s'excuse, à nos différentes interventions par le non-payement de ses situations par la Dlep de Tizi Ouzou, alors qu'il s'offre le luxe à Alger". Selon ces entreprises qui se sont constituées en collectif afin de mieux défendre leur cause : "Les deux chantiers en question, le pénitencier à Drâa El-Mizan, et les 10 000 places pédagogiques de Tamda, sont à l'arrêt et Eurocasa ne dispose pas de matériels dont nous pouvons espérer une saisie" et accuse même l'entreprise espagnole de "berner les huissiers en usant de pratiques douteuses". K. Tighilt