Lancés en 2012, les travaux de réalisation de la nouvelle maison d'arrêt de Drâa El-Mizan, dans le sud de la wilaya de Tizi Ouzou, ont été suspendus à la fin du mois de novembre dernier. Pour cause, selon des sources concordantes, la partie algérienne a résilié le contrat avec l'entreprise espagnole Eurocasa qui n'aurait pas respecté les délais contractuels. Cet établissement pénitencier, pouvant accueillir jusqu'à trois cents prisonniers dans des conditions aux normes internationales, est prévu pour remplacer l'ancienne bâtisse datant de l'époque coloniale et qui a été rouverte uniquement au début des années 90 après qu'un groupe de terroristes avait attaqué les gendarmes qui escortaient les prisonniers du tribunal de Draâ El-Mizan vers Tizi Ouzou, plus précisément sur la RN 25, à la sortie du chef-lieu de la commune d'Aït Yahia Moussa. C'est une année difficile que commencent les travailleurs, au nombre avoisinant les trois cents, parce qu'ils sont tous mis au chômage, à l'exception de quelques Boliviens qui seraient affectés dans un chantier que détient la même entreprise à Tamda (Tizi Ouzou). D'autre part, nous avons appris que quelques gardiens sont maintenus sur place pour veiller sur les matériaux et sur le site tout entier. "Nous espérons que le projet soit repris par une autre entreprise en vue de reprendre nos postes de travail", nous dira ce père de famille très affecté par cette décision. O. G