Pendant longtemps, les Boufarikois ont souffert de la violence, agressions, crimes et vols particulièrement durant le mois de carême. Cette année, les responsables de la sûreté de daïra ont mis en place un plan de sécurité par lequel ils ont pu maîtriser totalement la situation. Dès le premier jour de Ramadhan, les éléments de la brigade de recherche et d'intervention ainsi que ceux de la police judiciaire se sont déployés en force dans la ville, notamment dans les points noirs comme la rue Boualem-Cherchali, connue sous le nom de la rue Zanket Larab, connue, non seulement par ses multiples commerces, fruits, légumes et charbet, mais aussi par les malfrats qui d'habitude, dépouillent les humbles citoyens de leurs biens. Sous l'effet du jeûne ou des psychotropes, ces criminels n'hésitent pas à utiliser toute sorte d'armes blanches, couteaux, hache ou sabre dans des actes d'agression. Mais cette année, la donne a changé pour ces criminels qui commençaient, dès le premier jour de Ramadhan, à tomber, l'un après l'autre dans le filet des services de sécurité. Plus de 100 interventions effectuées par les policiers sur le terrain se sont soldées par l'arrestation de 29 personnes dont la plupart des récidivistes. Selon le chef de sûreté de daïra, Ali Rabah, le plan de sécurité mis en place a donné des résultats probants et a permis aux éléments de s'imposer avec une main de fer. Les pickpockets, les rixes et les agressions ont été dominés par les policiers déployés sur le terrain en uniforme et en civil. Contrairement aux années précédentes où des actes de criminels endeuillaient des familles, cette année, il faut dire qu'aucun crime n'a été enregistré dans la ville de Boufarik. Selon le chef de sûreté de daïra, ce plan de sécurité sera maintenu pour mener l'autre combat contre les commerçants qui exposent leurs marchandises en dehors de leur surface commerciale pour squatter les trottoirs. Cette opération sera entamée dès la première semaine de l'après*Aid El-Fitr pour imposer l'ordre dans le commerce formel surtout au niveau de la rue Boualem Cherchali (Zanket Larab) qui devrait connaître une opération d'aménagement dans le cadre du plan d'aménagement de la ville qui a coûté plus de 60 milliards de centimes. K. FAWZI