Tout au long du Front de mer de la Salamandre, plusieurs palmiers plantés pour le décor se sont au fil des ans desséchés et périssent à petit feu, faute d'entretien et d'adaptation au climat local. Un véritable scandale qui couvait depuis un certain temps à Mostaganem après acquisition au prix fort de ces spécimens végétaux que les citoyens ont plus l'habitude de voir dans le désert plutôt qu'en bord de mer. Une incongruité écologique qui coûte cher à la municipalité pour un caprice ornemental "inadéquat" avec l'environnement d'une ville côtière comme le chef-lieu de la wilaya de Mostaganem. Des palmiers en mauvais état en raison de leurs racines desséchées et jaunies avec leurs branches pendouillantes, déformant totalement le paysage, c'est l'image offerte aujourd'hui par ces palmiers abandonnés à leur sort. Va-t-on vers l'ouverture d'une enquête sur les contrats conclus entre les communes de Mostaganem et Mazagran qui se partagent le Front de mer jusqu'aux Sablettes et l'entreprise qui a vendu les palmiers comme à Oran ? Pour le cas de Mostaganem, l'on ne connaît pas exactement actuellement le prix d'achat de ces arécacées. Cette situation a suscité beaucoup de questionnements autour des responsabilités derrière ces contrats qui ont coûté au Trésor public d'importantes sommes d'argent, alors que ces palmiers ont été remplacés plusieurs fois sans parvenir à régler définitivement le problème de la mortalité végétale, sachant pertinemment que le prix unitaire d'un palmier dépasse les 8 millions de centimes, selon certaines sources médiatiques. M. Salah