Une grosse commande de 600 palmiers d'ornement sera passée par l'Epic «Oran Vert». Ces palmiers de type «Washingtonia» - sont destinés à l'embellissement de plusieurs grandes artères de la ville d'Oran. Les pépiniéristes fournisseurs seront connus la semaine prochaine. Suite aux résultats très satisfaisants donnés par sa première grande opération de plantation de palmiers, «Oran Vert» a été sollicité, à nouveau, par les autorités locales pour la poursuite et la généralisation de cette action, ayant pour but de verdoyer le visage de la ville et agrémenter ses principaux axes routiers. En effet, d'aucuns auront remarqué l'agréable et attrayante touche esthétique induite par la plantation de palmiers sur la frange marine, constituant l'extension du boulevard Front de mer, en passant par l'hôtel Sheraton', pour ne citer que ce tronçon. Cette première opération avait porté sur 400 palmiers de type Washingtonia', des 2 variétés «Filifira» et «Robusta», indique la directrice de l'entreprise publique «Oran Vert», Arab-Said Amina. Ces plants avaient été acquis auprès de plusieurs pépiniéristes, au bout d'une longue procédure (commission d'achat, consultation, négociation avec l'APC d'Oran sur le prix unitaire/qualité, etc.), précise la même responsable. Objectif de la diversification des sources commerciales du produit ? Autrement dit, pourquoi passer commande auprès de plusieurs fournisseurs au lieu d'un seul ? Il y a deux raisons qui justifient cette démarche, selon les explications de Melle Arab-Said Amina. D'abord, il n'existe pas sur le marché national un arboriculteur capable de fournir pareille commande, en un seul coup. Il lui faudrait bien du temps pour honorer cette commande, en plusieurs tranches. Ce qui, à l'évidence, n'arrange pas les affaires du client qui est la commune. D'autre part, explique encore notre interlocutrice, la livraison des palmiers se fait par arrivages partiels de 50 à 80 plants, au maximum, et ce, du fait que le palmier en fût doit être replanté, le jour même de sa réception et, par conséquent, nous exigeons de nos fournisseurs de ne pas dépasser, dans chaque envoi, un nombre seuil correspondant à nos moyens de plantation. Selon la directrice de «Oran Vert», la majorité des palmiers proviennent du centre du pays, précisément de la plaine de la Mitidja. Concernant la grosse opération des 600 palmiers, la même responsable fait savoir que l'ouverture des plis pour l'évaluation des offres est prévue, courant cette semaine, soulignant que plusieurs soumissionnaires se sont manifestés pour le retrait du cahier des charges, parmi lesquels un opérateur espagnol. Il est question, selon la même source, de palmiers de l'espèce Washingtonia', qui doivent être préalablement mis en fûts, étant donné que ce type de végétal possède déjà son microclimat et n'a pas à s'adapter, contrairement au transplanté qui met au moins 9 mois pour s'adapter. Une sorte de garantie d'une année est assurée par «Oran Vert» à son partenaire la commune, période durant laquelle cette EPIC suit et entretient les palmiers qu'elle avait, elle-même, plantés. L'arrosage doit être abondant, lors de la plantation mais reste aussi indispensable en période chaude. A vrai dire, les palmiers ne demandent aucune taille mais il est préférable de les rempoter tous les ans. Il faut leur apporter de l'engrais régulièrement en fonction du type de palmier et veiller constamment à éliminer toutes les feuilles mortes, desséchées et abîmées. Le plus délicat dans l'entretien de ces plantes est de passer l'hiver. Certaines variétés sont très résistantes au gel d'autres devront être protégées par une feuille plastique, explique-t-on encore.