Construite en 1874 dans un style architectural colonial, la ville de Hammam Bou-Hadjar (ex-Dracone) ne devait pas souffrir au plan de la circulation automobile, en raison de ses artères larges et ses grands boulevards réalisés, à l'époque, dans une vision futuriste. Or, le centre-ville de la cité des Thermes est à présent carrément verrouillé aux automobilistes avec le placement jugé abusif de plaques de stationnement interdit. Impossible de garer devant l'ex-siège de l'agence commerciale d'Algérie Télécom (Actel), l'ex-siège de la daïra, le marché couvert de fruits et légumes... Les mêmes contraintes sont posées aux boulevards Mohamed-Khemisti et Larbi-Ben-M'hidi, deux axes principaux qui sont interdits au stationnement de part et d'autre sur une longue distance. Face à cette situation, plusieurs organismes et associations réclament la mise en œuvre d'un nouveau plan de circulation, ponctué de feux tricolores, qui devra tenir compte de la taille du parc automobile actuel.