Les dirigeants harrachis sont, de nouveau, stupéfaits et abasourdis suite à la énième escapade de leur joueur Mohamed Roni Coumbassa. Le Guinéen est en absence irrégulière depuis près d'un mois où il devait effectuer la préparation d'intersaison avec ses coéquipiers. L'entraîneur Boualem Charef reste perplexe mais pas étonné du fait que son milieu offensif n'en est pas à sa première : "Coumbassa n'a pas donné signe de vie depuis plusieurs jours, il devait rejoindre l'équipe pour entamer la préparation mais il ne l'a pas fait. Nous avons tenté de le joindre, mais son téléphone est tout le temps fermé, personne n'arrive à comprendre les motivations ayant conduit ce joueur à se comporter ainsi ! Il a d'ailleurs perturbé même le staff technique qui ne sait plus que faire, car il faut le reconnaître que c'est un élément clé sur l'échiquier de Charef", nous révèle un dirigeant harrachi très coléreux. Coumbassa avait, rappelons-le, fugué de son club guinéen de Horaya Conakry pour venir signer en Algérie, créant un grand contentieux entre la FAF et la Fédération guinéenne de football, et il a fallu l'intervention du président de la FAF, Mohamed Raouraoua pour que l'affaire soit débloquée. Avant cela, il aura fallu près de trois jours de négociations entre l'ex-président Mana Abdelkader et Coumbassa pour trouver un terrain d'entente, vu les exigences financières du joueur. Il avait fini par parapher son contrat pour une durée de trois années fermes pour une mensualité de 12 000 euros net avec une avance de 40 000 euros en plus d'un superbe appartement mis à sa disposition. On croit savoir que la direction de l'USMH est en train d'étudier la possibilité de son transfert vers un club étranger, histoire de se débarrasser une fois pour toutes de Coumbassa. Pour ce qui est de la préparation des Jaune et Noir, Charef a clôturé son second stage qui s'est déroulé dans la station balnéaire d'Aïn Témouchent, ponctué par plusieurs matches amicaux. Après un petit repos, la reprise est prévue pour aujourd'hui au stade Lavigerie en présence du la nouvelle recrue, Ouadah, un émigré de 28 ans, qui a paraphé son contrat il y a quelques jours. RACHID ABBAD