Le directeur d'Algérie Télécom à Béjaïa, M. Khemis, a animé, hier, un point de presse au cours duquel il a présenté le bilan du 1er semestre 2016. Le taux de couverture avoisinerait les 50%. Occasion pour lui ainsi qu'à ses deux chefs de département, chargés des aspects technique et commercial, de rappeler les principaux objectifs fixés au début de l'année devant les journalistes locaux. C'est le cas notamment en matière de modernisation et de développement des réseaux avec déploiement des équipements MSAN, de raccordement des communes en fibre optique ainsi que des antennes administratives (les APC mères) ainsi que l'installation de stations 4G LTE dans les zones rurales notamment. L'engagement pris, "on ne laissera pas une commune, non raccordée à la fibre optique d'ici à la fin de l'année. Sauf cas de force majeure". En matière de couverture en fibre optique, il n'y avait que 33 chefs-lieux communaux, qui étaient raccordés au réseau en 2014 alors que les 19 autres ne l'étaient pas. Actuellement, 8 chefs-lieux ont été raccordés et les 11 autres sont en cours. Sur ces 11 chefs-lieux communaux, ceux de Tamokra, de Boukhelifa et de Béni K'sila ont vu leur chantier s'arrêter suite à la défaillance de l'entreprise réalisatrice. Le contrat a été depuis résilié. "Mais en principe, tous les chefs-lieux communaux seront raccordés à la fibre optique d'ici à la fin de l'année en cours." Pour les 35 localités dépassant le millier d'habitants, une quinzaine a été raccordée en 2015, 11 autres l'ont été au courant de cette année. L'objectif étant de raccorder l'ensemble des abonnés à la fibre optique et pour cela, nous devons solliciter l'aide des APC et d'ailleurs quelques-unes jouent le jeu. C'est le cas, citera-t-il, de M'cisna, de Tifra et de Tibane. "Leurs maires ont pris des initiatives que nous saluons." Le directeur d'Algérie Télécom a indiqué que quelque 70 nouveaux équipements sont en cours de déploiement, dont une partie est opérationnelle. Il a expliqué que la modernisation par le basculement vers la fibre optique entre dans le cadre du développement ; elle est réservée notamment aux villages dépourvus d'Internet et de téléphone filaire. Et pour réaliser son programme, Algérie Télécom a signé des conventions avec 36 entreprises dont 21 issues de l'Ansej. Pour ces dernières, il s'agit de chantiers tests quoique "nos équipes veillent scrupuleusement au respect des délais". Pour rappel, le programme de cette année dépassera largement la centaine de nouveaux équipements à installer. Une chose est sûre, le plan d'action n'est pas remis en question bien que les dépenses soient rationalisées, a tenu à répondre M. Khemis à une question. S'agissant des coupures fréquentes, le directeur a expliqué que celles-ci sont dues à la vétusté des réseaux. Aussi, "nous avons décidé de reprendre tous les réseaux et de les moderniser. Pour l'année en cours, Béjaïa a inscrit 35 000 paires à assainir". Quand il y a une coupure générale, c'est la fibre optique qui a été agressée par des travaux et autres, a expliqué le responsable technique à Algérie Télécom. Plus encore, en dépit de l'existence d'un texte interministériel obligeant les promoteurs immobiliers à prévoir des colonnes montantes dans leurs équipements, ils passent outre alors que le téléphone et l'Internet sont devenus une nécessité au même titre que l'eau et l'électricité. M. Ouyougoute