En dépit de ces signaux favorables, le pari de M. Sellal restera difficile à tenir. Le niveau plancher de 100 milliards de dollars évoqué par le Premier ministre paraît aujourd'hui encore une prévision très optimiste. Il supposerait en effet soit une très bonne surprise avec des prix du baril supérieurs à 70 dollars en moyenne en 2017 et 2018, soit une réduction drastique des importations à un niveau proche de 30 milliards de dollars dès l'année prochaine. Soit enfin une combinaison de ces deux facteurs favorables – c'est sans doute le scénario envisagé par les conseillers du Premier ministre – avec des prix du baril autour de 60 dollars en moyenne au cours des 2 ou 3 prochaines années et des importations de marchandises ramenées sous la barre des 40 milliards de dollars à partir de 2017. Hassan Haddouche